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"Pour Eorlingas" - Harding FRAM [Quête de Grade] - [En cours] | |
 Mer 5 Oct - 23:38- ... et là, il l'empala de sa lance et il lui dit "Et celle-là aussi elle est molle ?" Eclats de rire dans la colonne de cavaliers qui remontaient en direction de l'Ouest, la grande route qui traversait le pays de La Marche. Fastred était un des hommes les plus appréciés du groupe, il était aussi fiable que son humour pouvait être douteux, néanmoins, tous les autres cavaliers de l'éored appréciaient l'entendre conter ses histoires, qu'elles aient existées ou non. L'écouter parler permettait de moins endurer les longues journées de voyages et soudait le groupe. Il en était déjà à sa huitième histoire quand il décida enfin de passer le relais à un autre cavalier, du moins le temps qu'il s'abreuve de sa gourde et réfléchisse à une autre anecdote à raconter. Gárulf prit alors la parole et raconta la fois, où tombant sur une caravane de Dunlendings, il avait poursuivit une sauvageonne jusqu'à la rivière où il la poussa à l'eau. "La bougre, elle ne savait pas nager, elle coula comme une pierre !" De nouveaux rires parcourra le défilé de cavaliers d'élites du Rohan. Harding riait lui aussi de bon cœur. Entre les histoires d'orcs, de sauvageons et de quelques autres vermines qui osaient s'aventurer sur les terres du Roi des chevaux, le jeune préférait celle où les sauvageons du Pays de Dun étaient chassés, humiliés ou abattus. Comme il était bon de rire de leurs exploits et de la défaite de leurs ennemies. Gárulf se sentant d'en raconter une seconde, fier de sa première lancée, fut coupé par Fastred qui s'était étanché la soif et qui gueula à qui voulait l'entendre une nouvelle histoire. - J'ai un ami, une fois, il avait lui aussi croisé un troupeau de ces Dunéens. C'était en Hrivë et l'Adorn avait gelé par endroit, rendant nos terres accessibles. Il attendit que les bruns soient aux trois quarts de la traversée pour se saisir de sa masse, et en frappa la surface. Et là, ils tombèrent tous sous la surface et furent emportés par le courant. Il a été dit, qu'à la confluence on en retrouva des gelés, mais malgré le froid, et bien ils puaient tous toujours autant ! Hilare, certains des guerriers durent arrêter leur monture pour pouvoir rigoler sans risquer de tomber à la renverse. Fastred n'était pas peu fier de son histoire et tous le complimentaient sur son talent d'orateur. La troupe reprit la route jusqu'à ce que le soleil soit bien haut dans le ciel. Un vent soufflait depuis le Nord, pas si froid pour la saison, mais assez vif pour être désagréable. La troupe chevauchait depuis le matin, mais nul ne savait pour qu'elle raison ils se déplaçaient, seul le sergent savait de quoi il en retournait, mais il ne dit mot depuis le départ, laissant ses hommes conter leurs exploits. Le tour arriva à Harding de raconter une aventure causasse. Peu habile dans ces exercices, il fini par céder à la pression des autres, plus pour les faire taire, que pour les amuser. - Un jour, enfin, c'était plutôt une soirée, j'avais un peu trop bu. - Ca c'était hier Harding ! - Non, cette fois, c'était il y a deux ans, j'étais avec mon père sur son Caelin, on a repêché un corps qui flottait sur l'Isen. C'était un enfant de sauvageons à la couleur de sa peau et de ses chevaux. Bah, entre l'odeur et l'alcool, j'ai vomi... et on le rejeta à l'eau. Son récit, bien que peu apprécié, manquant un peu de piquant, fut tout de même salué par les comparses. Harding resombra dans le silence, sachant qu'il était bien plus habile de son épée que de sa langue, au moins, ses collègues avaient la bonté de ne pas rire de lui ouvertement. Harding se sentit mieux que Fastred reprit la parole à nouveau, mais sa prochaine histoire fut coupée par l'arrivée de Baldor. Il allait enfin s'exprimer sur l'objet de leur venue à ce site spécifique. Harding n'observa rien d'anormal, pas d'ennemis en vue. Mais connaissant son sergent, il savait qu'une mission leur serait accordée et que l'échec ne serait pas une option pour l'élite de l'armée du Riddermark.
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| Jeu 6 Oct - 22:50 Le sergent Baldor était un officier de métier et de talent au service du Rohan depuis maintenant plus de deux décennies. Parce qu'il était doté d'une certaine douceur, on avait fait de lui un sergent chargé d'encadrer les nouvelles recrues. Lorsqu'il ne jouait pas aux prisonniers évadés, il menait des missions de reconnaissance diverses, principalement sur les vastes terres des Rohirrims. Mais parfois, souvent dirons certains, ce genre de missions pouvait mal tourner. Serait-ce le cas de celle-ci ?... Dans le groupe qu'on avait confié à Baldor, il y avait Harding. Le sergent avait une certaine affection pour ce petit jeune. Baldor revint vers son groupe de cavalier qu'il avait mené jusqu'à une colline tout à fait banale. Il s'adressa à eux en ces termes: - Cavaliers du Rohan ! Si nous sommes ici aujourd'hui, c'est parce que le roi nous envoie pour réaliser une mission particulière. Une troupe inconnue est entrée au Rohan par le gué de l'Isen. Nous ne connaissons pas encore les intentions de ces hommes, ni le nom de leur maître. Nous avons pour ordre de les surveiller sans nous faire repérer si cela n'est pas nécessaire. A mon signal, nous mettrons pied à terre et nous enfoncerons dans cette forêt en contrebas. Selon les informations que les éclaireurs nous ont fournis, la troupe se compose de quelques dizaines d'individus. Cela paraissait peu pour envoyer une patrouille de cavaliers du Rohan, mais il fallait bien entraîner les nouveaux. Le sergent mis pied à terre et fit signe aux autres de faire de même. Ils laissèrent leurs montures à l'un d'entre eux et s'avancèrent dans le couvert végétal. Baldor menait le petit groupe avec une témérité certaine. Ils entendirent leurs cibles avant même de les voir. Les étrangers ne semblaient pas particulièrement vouloir agir avec discrétion. Baldor continua sa progression, car il souhaitait les apercevoir ou au moins capter quelques mots. Cela pourrait en dire long sur leurs origines ! Dans son dos, l'un des gars effraya un animal quelconque qui, en s'enfuyant fit suffisament de bruit pour attirer l'attention de quelques uns des étrangers. Des cris se firent entendre et, très vite, des lames apparurent. Parce qu'il craignait que cela ne tourne à l'affrontement dans les fourrées, le sergent Baldor décida d'assurer la survie de ses gars, il décida de jouer la montre: - Oy ! Au nom du Roi du Rohan, présentez-vous et indiquez vos intentions! Avant qu'il n'ait le temps de dire "ouf !" encore qu'il n'aurait eu aucune raison de le faire, le sergent Baldor se fit attraper par les étrangers. Rapidement maîtrisé, parce qu'il avait été pris par surprise, il n'eut même pas l'occasion de pourfendre un crâne ou deux. On le désarma prestement et il fut amené vers celui qui devait certainement être le chef. De soulagement, parce que ses gars n'avaient pas été surpris eux aussi, Baldor sourit. - Si j'étais toi, je ne sourirais pas, homme des chevaux. Je ne sais pas ce que tu fais là, mais tu ne vas pas pouvoir t'en sortir vivant. Baldor décida de répéter sa question. - Qui êtes-vous? - On est comme qui dirait des voyageurs. Il y eut quelques ricanements pour ponctuer cette déclaration. En tout cas, on a pas envie d'un gêneur comme toi dans nos pattes. Donc il va falloir qu'on trouve qu'on va faire de toi...
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| Dim 16 Oct - 18:43 Le sergent leur donna enfin les ordres de la mission. Harding écouta le discours et nota dans un coin de sa tête toutes les informations importantes. Troupe d'inconnus, entré en Rohan par le Gué de l'Isen, ordre de surveiller, troupe de quelques dizaines. Harding guetta du regard les hommes qui l'accompagnaient pour cette mission, seul Falstred gardait le sourire, certainement toujours concentré sur le succès de ses histoires que sur la mission en elle-même... L'ordre fut donné, le pied fut mis à terre et Gárulf s'occupa de garder les chevaux. Cet homme n'excellait pas tant en matière de discrétion et d'infiltration, en revanche, il savait y faire avec les bêtes. Il s'occupa de relier les rennes de chaque monture entre elles, pour pouvoir garder le contrôle des chevaux bien en main. En espérant qu'un Ouargue ne vienne pas s'approcher du troupeau, l'homme du Rohan saurait contenir les destriers. Le reste de la troupe suivit le sergent Baldor qui s'enfonçait déjà dans un bosquet qui surplombait l'Isen un peu plus bas. La progression fut plus lente, à cause de la végétation, mais aussi parce qu'ils veillaient tous à ne pas faire de bruit, pour être les premiers à flairer la cible. Et la stratégie fut bonne. Des voix s'élevaient non loin de leur position. Harding marqua l'arrêt pour juger le son des voix, les différents interlocuteurs et distinguer si un certains patois était employé. Mais trop loin pour avoir de réelles informations, la patrouille poursuivra son avancée. Harding se coucha au sol et fut imité par plusieurs de ses camarades, alors que le sergent poursuivait à demi penché à courir de tronc en tronc. Sur la gauche de Harding, Fastred couinait. Celui-ci semblait être en mauvaise posture et avait une mine crispée, les yeux fixant un trou dans le sol à quelques centimètres de son visage. Du trou en question, un renard sortit en claquant des mâchoires pour effrayer l'intrus. Voyant une chance de se sauver quand le rohirrim tomba à la renverse, le renard fila droit vers le contre-bas, d'où provenait les voix. Un tel mouvement de faune pouvait bien inquiéter. Harding tira Fastred par le col, et le rapprocha de lui. Devant eux, des cris retentissaient. Relevant la tête vers son sergent, Harding l'entendit alors déclamer aux inconnus en invoquant le nnom du roi à ce que les étrangers daignent se présenter. Aucune autre réponse ne vint qu'une charge d'un colosse sur l'homme de commandement des cavaliers. Apres quelques galipettes dans les fourrées, les étrangers se relevèrent avec le sergent maintenu par une clé de bras. Désarmé, l'homme fut escorté jusque devant l'un des étrangers qui semblait répondre de l'autorité du groupe. Des échanges se firent et Harding faisait signe à ses camarades de rester discret, ils n'avaient que peu d'informations, des hommes patrouillaient en lisière, d'autres dans les bois, le nombre de ces individus était sommaire. Pour une prise d'information, les rohirrims étaient bien à la ramasse. Ils ne sauraient s'ils pouvaient tenter une offensive sans connaitre le nombre d'individus, leurs armements, ou leurs positions. Des patrouilleurs circulaient dans le bosquet et Harding flaira une opportunité. Si ces personnes désarmaient et retenaient en otage leur sergent, ils désarmeront et prendront aussi en otage les membres de ce groupe. Faisant signe à Fastred sur son flanc, il désigna un des hommes qui patrouillait sur la gauche. Harding fit passer l'information d'attaquer à deux ou trois chacun de ces adversaires et de les ligoter, un bâillon dans la bouche, confectionné avec les vêtements de leurs victimes. Harding surveilla la progression de ses camarades, et alla rejoindra Fastred pour passer à l'action... | ||
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