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Edhellond doit renaître ! [Quête de Reconstruction] | |
 Ven 16 Sep - 9:08PNJ Ortaminassë Cela faisait des siècles que la cité n'avait plus vue d'elfe, Edhellond, le grand port des elfes nandor, la cité d'Amdir puis d'Amroth, le second plus grand port elfique de la Terre du Milieu. Dans ma langue, la cité se nomme Eldalondë, je ne l'avais visité qu'assez tardivement, presque à la moitié du second âge. Lorsque les navires du Lindon nous escortant sont arrivés à son port en ruine, j’eus un pincement au cœur en pensant qu'une si belle et grande cité fut abandonné et laissé aux vagues et aux vents. Mais maintenant nous voilà, nous les maçons du Lindon ! Araekin m'avait fait mandater pour ce projet, car je fus un des architectes de Vinyamar et le maître d’œuvre de Gondolin et de Minti Minassë ! Avec mon talent et mon commandement, nos maçons et architectes allaient restaurer le port et la cité, lui redonnant sa gloire passé ! La cité n'ayant qu'été abandonné, elle n'a pas autant souffert que d'autres cité tel Ost-in-Edhil qui subit la guerre. Mais elle resta abandonnée presque 2.000 ans et cela allait être une épreuve tout de même, l'art elfique est plus pérenne que celui des hommes, mais moins que celui des nains, et même 2.000 ans d'abandon se fait ressentir sur nos œuvres. Nous étions arrivés avec des vivres et du matériels en quantité, quelques hommes d'armes pour nous défendre des brigands et malandrins en maraude. Mais nous étions en plein cœur du territoire du Gondor qui s'il n'avait plus sa superbe d'antan restait sur loin de ses frontières et plus encore ici en Belfalas, demeure du prince de Dol Amroth. Plusieurs de nos bateaux allaient repartir pour le Lindon, ramenant avec lui des citoyens et artisans de Lindon désirant repeupler la cité. Nous allions réparer en priorité les demeurent qui seront les leurs et les nôtres. Nous profiterons aussi de nos liens et de notre présence au cœur du Gondor pour marchander avec eux les biens que la cité ne pourra pas s'offrir et que le Lindon mettra longtemps à nous fournir par navire. C'était là un beau projet qui m'avait été confié, aujourd'hui, Edhellond allait resplendir de nouveau ! Et avec elle, le peuple des eldar resplendira aussi, l'age des hommes arrivent, il est vrai, mais celui des elfes ne s'arrêtera que lorsque nous l'aurons décidé !  | ||
| Lun 17 Oct - 21:13 - Capitaine! - Oui? - Des navires! - Hein? - Des navires sont en approches! - En approche... d'Edhellond? Le capitaine Framir, vingt ans de service dans l'armée régulière de Dol Amroth n'avait pas connu beaucoup de batailles dans sa vie. Il n'avait pas de nombreuses cicatrices à exhiber ou de folles aventures à narrer à ses petits-enfants. Il n'en avait pas de toute manière, des petits-enfants. Depuis près de sept ans qu'il était affecté aux patrouilles, il n'avait pas eu grand chose à rapporter à ses supérieurs. La plupart de ses missions étaient identiques : il menait ses hommes à travers monts et forêts, il ne croisait rien d'inhabituel ou de dangereux, puis il rentrait écrire un rapport de son écriture hésitante et malhabile. Certains diraient que sa vie était ennuyante. Certains auraient bien raison. Cela faisait maintenant vingt-et-un jour que le capitaine Framir et sa troupe de cavaliers du Gondor étaient en patrouille dans les collines bordant la ville d'Edhellond. Chaque jour, le capitaine écrivait quelques mots sur ce qui s'était passé la veille. Il se trouvait présentement sous sa tente, au mobilier quasi-inexistant. Il rédigeait la phrase suivante: "Aujourd'hui, rien à signaler. A part la pluie. Il pleut sant arrêt depui..." Alors qu'il fixait le soldat qui venait de lui apprendre cette curieuse nouvelle, le capitaine remarqua qu'il avait tâché son rapport avec sa plume imbibée d'encre. Il pesta et balança sa plume sur sa petite table. - Tu es sûr de toi? - Parfaitement, capitaine ! Je les ai vu comme je vous vois maintenant. De grands navires comme on en voit pas par chez nous ! Vardin dit que ce sont des navires elfiques. - Des navires elfiques ? Hahaha. Qu'est-ce que des navires elfiques feraient au nord de Dol Amroth ? Près de ces vieilles ruines ? Et déjà, comment Vardin saurait une chose pareille ? - Vous savez, capitaine, Vardin dit souvent qu'il est issu d'une famille croisant Elfes et Hommes. Et bien moi je le crois, parce que... - Silence ! Je n'ai pas le temps d'entendre ces histoires... Mène moi à ces navires... elfiques! Le capitaine eut à nouveau envie de rire. Si la principauté de Dol Amroth était réputée pour son amitié avec les Elfes, peu d'hommes en avaient déjà vu. Alors dans un coin perdu comme celui-ci... Cela relevait de l'impossible ! Le capitaine suivit l'estafette et ordonna à une dizaine de cavaliers de venir avec lui. Ils enfourchèrent leurs montures et quittèrent rapidement le petit campement. Les cavaliers eurent tôt fait d'arriver à l'entrée de ce qu'il restait de l'antique cité. Ce n'était pas très compliqué car leur campement était installé tout près. Le capitaine fit signe à son estafette de passer devant. L'autre nigaud franchit les ruines de ce qui devait être une porte et héla le vent devant lui: - Youhou ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ? | ||
| Mer 26 Oct - 20:35 PNJ Ortaminassë Nous avions déjà reprit le vieux port de la cité, nos maçons était à l’œuvre ici pour nous offrir a tous des habitations décentes, bien loin des couches simples installé dans nos navires. Mais en attendant cela, ma cabine était l'endroit le plus adéquat pour travailler dans le calme d'un bureau. J'étais le maitre-architecte de ce renouveau, le guide de tous nos maçons, de nos charpentiers ! Mais j'étais aussi et avant tout, le garant de la sécurité de nos gens en ces lieux et l'envoyé du Lindon et de mon prince, alors avant de pouvoir mettre la main à la pâte, j'avais quelques formalités a régler. Je relut alors les lettres que j'avais prévue pour les dignitaires locaux. La première était destiné au prince de Dol Amroth, leur lignée a toujours été parmi l'une des plus pur et nobles des gens du Gondor et l'on chuchotait même que du sang eldar y était mêlé. Bien sûr, je n'en savais rien, ou plutôt je n'en était aucunement sur. La deuxième de ces lettres était destiné à l'intendant du Gondor, le seigneur du Gondor et son régent en l'absence d'un véritable roi. De ce que l'on en m'avait dit, sa lignée était presque aussi prestigieuse que la précédente et les intendants ont toujours été juste, mais les temps son troubles et d'après les dires Denethor aurait aujourd'hui une nature résignée. J'espère que l'arrivé des miens en Edhellond saura redonner foi et force dans son cœur. ------Pendant ce temps, aux portes d'Edhellond------ PNJ Capitaine des épéistes gris Nous terminions d'effectué notre tour de la cité, nous n'en connaissions pas aussi bien les rues et places que nous l'aurions voulus, mais nos cartes et l'état respectable de la cité nous avait permit de convenir d'un plan de ronde efficace. Les rôdeurs des eaux se cantonnait au port et aux toits, préférant la discrétion, c'était à nous, les épésites gris, de montrer la présence des elfes à tout ceux qui approchait de la cité, c'était à nous de faire fuir les bandits et malotrus qui s'oseraient s'aventurer ici. Si bien sûr, ces derniers n'étaient pas trop superstitieux à s'approcher de ruines elfes. Mais nous étions en Belfalas la province la plus sur du Gondor, devant même celle d'Anorien où se situait Minas Tirith, la capitale, car cette province faisait face directement aux Mordor. Belfalas était enclavé au milieu du Gondor, protégé de toute part, hormis quelques pirates ou corsaires du sud peut-être. Mais cela changera avec notre arrivé, lorsque le port d'Edhellond brillera dans les terres du Sud et que nos navires percerons ces eaux. - Youhou ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Bien sûr, nous avions entendus depuis un moment le cliquetis des armures des soldats s'approchant, nos sens étaient affutés et nos rôdeurs sur les toits nous avaient surtout prévenus de l'arrivé de cavalier en provenance d'un camp d'humain non loin. Nous ne nous attendions simplement pas a une entrée en scène si ... simple. Je me levais alors d'un vieux banc de pierre, faisant signe a ma troupe de ma suivre pour accueillir nos visiteurs. Sortant d'une ruelle, nous approchions légèrement la troupe, le pas calme. -Salut à vous, en effet il y a ... quelqu'un. Je suis le capitaine de cette garde, nous avons été prévenus de votre arrivé et par vos tenus, vous semblez être des soldats de Belfalas au service du Prince. Si vous le désirez, je peux répondre à vos interrogations, ou bien vous mener au dirigeant de notre expédition. | ||
| Mar 8 Nov - 22:07 Le soldat envoyé en éclaireur à la porte venait à peine de lancer son appel que déjà une voix se fit entendre et des visages se firent connaitre en tout coin. Depuis les toitures en ruines des bâtiments derrière la porte, aux ruelles qui accueillaient de plus en plus de monde, la cité en perdition vint à s'animer de tous côtés sous les yeux ébahit de Framir et de sa compagnie. Une foule qui jusque là était imperceptible se massait dorénavant en tout endroit. Certains en armes, d'autres en tablier ou en train de porter divers objets, des Elfes s'activaient en tout sens que ce soit à leurs affaires, ou pour venir à l'encontre de la troupe de cavaliers en armure. Le capitaine Framir fit quelques pas en arrière, le regard paniqué à la vue de troupes en armes tenant position dans les ruines, et du déglutir à plusieurs reprises avant de pouvoir répondre à l'Elfe qui s'avançait avec sa troupe. - Vous... Je... Je vous demande de vous arrêter ! Ne faites pas un pas de plus où je hurle à la garde ! Et... croyez-moi que, si je hurle, et bien... la garde répondra ! Soyez certains ! Framir fit rebrousser chemin à sa monture et alla se placer derrière certains cavaliers du Gondor, appréciant cette maigre sécurité pour mieux échanger avec les guerriers elfes. Les boucliers levés à l'arbre blanc, permit au commandant de jeter un œil du côté du port, où il aperçu des navires elfiques, voiles en berne, amarrés avec un flux continus de personnes allant et revenant du navire, semblant le décharger de bricoles. Depuis les quais, des coups réguliers et nombreux généraient un bruit de fond, sans nul doute qu'un chantier était à l'œuvre. Framir s'approcha du cavalier le plus proche, il s'agissait de Vardin, et lui donna consigne avant que ce dernier ne file dans les terres sans attendre une quelconque réaction des elfes. Se retournant vers les soldats bien rangés des Elfes, le commandant en première ligne, Framir analysa les risques qu'ils y avaient à voir autant de monde envahir des ruines d'une ancienne cité présente sur les terres du Gondor. Songeant à la réaction de l'intendant, mieux valait jouer la carte de la sécurité. Il n'était pas le moment pour Framir de se faire mettre à pied sans quoi il ne pourrait plus exercer son métier, qui jusque là n'était jamais trop fatigant. Pour l'instant, la collecte d'information était essentielle pour juger de la menace, mais il était hors de question pour Framir de prendre un quelconque risque. Ni pour ses hommes d'ailleurs, mais surtout pour lui d'abord. - Je ne vous suivrai pas dans votre guet-apens, vos supercheries elfiques n'ont aucun effet sur moi ! Vous êtes des envahisseurs qui menacez le royaume du Gondor, et par Echtelion, je ne vous laisserai pas faire. Je vous demande d'arrêter vos manigances dans les ruines, cette terre appartient au Gondor que je sache ! Amenez-moi votre responsable que je puisse le chasser de mes terres ! | ||
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