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An 3001 du Troisième âge.

Une période troublée débute en Terre du Milieu. Quelques-uns ressentent que le Mal refait surface et d'autres l'affrontent déjà en certains lieux. De nombreuses questions restent tout de même sans réponse...
Qui sait ce qui peut se passer par-delà L'Ephel Dúath ? Qui peut vraiment croire au retour du Seigneur des Ténèbres et de ses légions d'Orcs ? Qui prend la peine d'écouter ou bien de croire les rumeurs concernant les Gobelins, l'Angmar ou les peuplades du Sud ?

Ce qui est indubitable, c'est que l'heure est venue pour la Terre du Milieu de se préparer à nouveau, pour la guerre...




V O T E

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08/09/2022

En Terre du Milieu nous sommes à la fin du mois Hísimë (novembre) selon le Comput des Intendants du Gondor. L'automne est dans son dernier tiers.

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Raid suspect
Srarug
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Srarug
Lun 12 Sep - 21:54
Ost-in-Edhil, la porte de la Moria te fait presque face mais tu ne peux la voir, personne ne le peux en ces temps troublés, maintenant que les nains, qui l’ont fermé il y a si longtemps, sont parti de cette majestueuse cité. Derrière toi, les Noues des Cygnes te protègent, les cygnes qui leur ont donné ce nom bien à l’abri des regards des badauds. A ta gauche, la Bruinen remonte l’Eregion jusqu’à rencontrer ton amie Fondcombe. A ta droite, cependant, le Pays de Dun s’étend, presque infiniment, jusqu’à l’Isengard, un autre de tes alliés qui protège ta carcasse abandonnée des avancées des troupes de l’Infâme, alors qu’il a disparu de ces contrées à la fin de l’Âge dernier.


Quelque chose te tracasse, pourtant, des corbeaux, perchés sur les plus hautes ruines de ton être, discutent entre eux. Des gobelins auraient été aperçus de ce côté des monts brumeux, longeant Glanduin par sa berge Sud dans ta direction. Un vent frais te parcours, alors que le souvenir des exactions noires marque encore tes murs.


Quelques jours plus tard, à ton grand beffroi, tu les vois arriver, plusieurs centaines de gobelins, une bonne moitié à dos de loups, l’autre portant des arcs. Toute cette troupe te rejoint, t’envahit et commence à se servir de toi comme d’une base avancée. Pendant trois jours, ils restent, polluent le peu de tes ruines qui restait salubre jusqu’à maintenant, rajoutent leur pestilence à ce que le temps n’avait encore pu effacer. De temps en temps, surtout la nuit, des loups quittent ton giron avant de revenir.


Finalement, le troisième jour, tu les voit partir, soulagé, avant de te rendre compte qu’ils ne rentrent pas vers les montagnes mais vers le Sud… Vers l’un des petits villages qui ont poussé depuis ta chute.


____________


Srarug avance doucement, la nuit, dans l’ombre des collines. Un village est à quelques lieues de la ruine dans laquelle il a fait stationner ses troupes, ses chevaucheurs de loups l’ont repéré la veille. Les quelques arnoriens qui y vivent sont des fermiers, avec un ou deux chasseurs pour compléter. Rien qu’une bonne troupe de gobelins ne saurait mettre à mal. Le seul problème, actuellement, est qu’ils sont dans une zone plate, loin de la colline la plus proche, ce qui réduit la possibilité de faire une attaque surprise.


Lorsque le matin arrive, les deux cent un gobelins se terrent sur le flanc d’une colline, coincés sans abris pour se dissimuler aux rayons ardents du soleil de printemps. Finalement, le soir venu, c’est une troupe fatiguée, mais énervée, qui approche de son objectif. Les pieds et pattes trainent, alors que le sergent s’échine à faire avancer les derniers, lorsque le village est en vue, cependant, les coeurs s’emplissent à nouveau d’entrain. Les pas se font plus lestes, plus vifs, les regards acérés et les lèvres se relèvent, deux cent gobelins n’ont alors qu’un seul et même visage. L’avidité luit dans leur regard, plonge dans les ombres de leurs cicatrices purulentes et se réfléchit sur les dents brisées que laissent voir les babines retroussées en un rictus affamé.


Ses ordres, Srarug n’a pas besoin de les donner, dans la nuit qui est leur domaine, les gobelins connaissent par cœur la rengaine ressassée par leur gradé, pendant trois jours d’attente durant lequel deux d’entre eux ont tenté de le renverser, sans succès. Ils sont désormais devant, les premiers à charger pour expier leurs péchés.

Aux heures les plus sombres de la nuit, les villageois sont réveillés par des hurlements de loups, bien trop de loups, vraiment trop proche.
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Boromir
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Boromir
Mer 14 Sep - 17:07
Les premières lueurs du jour s’élevée à l’est alors qu’Anor jaillissait du royaume d’Ulmo, noyant la lande déserte sous une pluie de rayons étincelant. La lumière se reflétait dans les gouttelettes de rosée, transformant la morne plaine en parterre d’argent. Peut-être fallait-il y voir une ultime bravade de la magie des Edhil dans cette contrée autrefois enchanteresse.
Mais c’était un autre présage qui attirer le regard de la troupe fraichement éveillée.

- L’aube est rouge, mon frère.

Elrohir resta silencieux quelque instant, observant l’astre qui s’élever lentement dans le ciel.

- Funeste présage. Prenons de la hauteur pour observer les alentours.


Joignant le geste à la parole, Elrohir bondit sur le dos de son cheval, rapidement suivi par Elladan et la dizaine de Noldor qui leur faisait escorte. Cette simple décision prise de si bonne heure signifier qu’ils feraient tous l’impasse sur le petit déjeuner aujourd’hui. Nul n’en dit mot pourtant, chacun se contentant d’une gorgée de miruvor et d’un morceau de pain de route pour se sustenter.

L’ancien royaume d’Eregion se déroulait sous les jambes de leurs montures, plat pays piqué de colline plus ou moins haute et de courtes vallées. C’est au sommet de l’un de ses reliefs que la chevauchée se stoppa. Dame Soleil se trouvait haute dans le ciel désormais bien que midi fût encore loin.

Le regard d’Elrohir se posa sur les ruines de Ost In Edhil. Ils en étaient encore loin et même lui n’y voyait pas grand-chose. Jamais il n’y était aller, bien qu’il eût souvent aperçu l’ancienne capitale elfique. Un pressentiment lui avait toujours souffler de s’en garder. L’heure viendrait ou il foulerait les anciennes demeures des Noldor… Mais elle n’était pas encore venue.

-  Mes princes ! Là-bas, de la fumée !

Au loin, un léger panache noir finissait de se dissiper dans le vent matinal. A cette distance, il n’y avait que les yeux aiguisés des meilleurs pisteurs de Fondcombe pour le discerner.

- Il y a plusieurs villages et hameaux dans cette direction. Du moins il est à craindre qu’il y en eût jusqu’à aujourd’hui. Noro Lim !


Le cheval d’Elrohir réagit aussitôt à l’ordre reçu, s’élançant en toute hâte dans la direction du village.

La fumée s’était totalement dissipée bien avant qu’ils n’atteignent leur destination, signe que le drame s’était déroulait depuis longtemps déjà.
Il ne restait que mort et désolation lorsqu’ils arrivèrent enfin. Les quelques masures n’étaient plus que charbon et plusieurs corps sans vie servaient de repas aux corbeaux. Elrohir sentit son cœur s’emplirent de colère car il ne lui fallut que quelques secondes pour connaître le coupable. Les traces de loup sont parmi les premières qu’un chasseur d’Imladris apprends à reconnaitre et il y en avait partout. Elladan en était venu à la même conclusion.

- Par Elbereth, ils n’avaient pas une chance. Les orques devaient être au moins une centaine. Il y a peu de corps… Sans doute ont-ils pris des prisonniers.

Elrohir hocha de la tête, il était dans la pratique de ces créatures que d’emmener les survivants avec eux. Et alors mieux valait-il être mort. Un souvenir vieux d’un demi millénaire revint à l’esprit du fils d’Elrond et il sentit son cœur s’embraser. La vision de sa propre mère, torturé et agonisante, ralluma en lui le feu de son serment.

- Mon frère, enterrons les morts et mettons-nous en chasse. Il nous faut aider ces malheureux.

Elladan hocha de la tête, non sans se demander néanmoins quel part du cœur de son frère désirait véritablement aider les humains et quel autre part n’y voyait qu’une occasion de tuer quelques orques. Il était peu probable qu’ils parviennent à aider qui que ce soit en étant si peu nombreux.

Ils se mirent néanmoins au travail. Le temps pressant, ils optèrent pour une fosse commune au-dessus de laquelle ils édifièrent un cairn. Ils chantèrent quelques hymnes, espèrant aider ainsi l'âme des morts à rejoindre sa prochaine destination, bien qu'elle leurs fut inconnues.

Puis les ordres furent donnés : deux cavaliers quittèrent le groupe, partant prévenir les hameaux alentours du danger. Ils iraient ensuite jusqu’à Imladris, non sans avertir toute l’aide qu’ils pourraient trouver en chemin.

Le reste de la troupe s’élança sur la trace de la horde. Impossible de savoir quelle avance l’ennemi avait. Il y avait peu d’endroit ou s’abriter le jour et bien qu’ils détestent cela, les chevaucheurs de loups avaient parfaitement pu prendre la décision de continuer leur chemin sous la lumière solaire.

La chasse ne faisait que commencer.
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Srarug
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Srarug
Ven 16 Sep - 18:09
Les gobelins attaquent. Cent chevaucheurs de loups encerclent ton petit hameau, sans précautions supplémentaires. Ils sont si nombreux, que peuvent-ils bien craindre ?


Tu tends le bras et attrape la première chose qui te passe par la main. Une hache, forgée par le vieux fou, te sert de canne le temps que tu retrouves l’équilibre. Tu as bien trop bu, hier. Les hurlements des loups se rapprochent, finissant de t’éveiller et de dessaoûler, alors que ta femme sort elle aussi de sa torpeur. A deux, vous sortez de votre hutte, bien trop inflammable, et joignez vos efforts au reste des villageois. Les nains sont vifs, accompagnés de loups et nyctalopes. Vous savez, tes compatriotes et toi, que seul un miracle vous permettra de finir la nuit. Il y a autre chose que vous savez, un léger détail que les gobelins ignorent mais qui a son importance, vous êtes des parias, des bannis. Vous êtes les hommes devenus des bêtes à force de se faire chasser et traquer. Il faut toujours se méfier d’une bête acculée, ils ne le savent pas, et vous allez apprendre cette leçon à vos assaillants de la meilleure manière qui soit, à grands coups d’acier dans le corps.


Les ombres, devant toi, se mettent à bouger. Tu ne parviens pas à distinguer quoi que ce soit alors que les hurlements cessent. Ton pouls accélère, ton souffle se fait vif, tu sens les poils de ton corps se hérisser alors que l’ensemble de tes sens s’aiguisent.


Enfin, l’assaut. Tu envoie ta hache dans la première forme qui apparaît devant toi, sans prendre le temps de comprendre de quoi il s’agit, et un couinement te répond. Le premier loup tombe, son monteur écrasé sous lui, alors que tu viens de verser le premier sang de cette ultime nuit.


____________

Srarug ne se presse pas. Il passe en revue ses troupes alors que ces dernières s’éloignent du village, le pas traînant. Les quelques humains sur lesquels il a jeté son dévolu ont bien plus résisté que prévu, menant ses troupes à l’épuisement. Le nombre et les ombres ont cependant joué en sa faveur, ne lui faisant perdre qu’une dizaine de loups, et deux fois moins de gobs. Les morts, laissés sur place, ne devraient alerter personne de toute façon, vu l’éloignement des villages. Alors qu’ils ont parcouru quelques lieues, le soleil se lève, poussant ses soldats à vouloir s’arrêter.

Le sergent les pousse, il refuse qu’ils se reposent si proche du lieu de leur méfait, quitte à les autoriser à prendre des morceaux de prisonniers, même s’il s’en réserve un. Le premier tueur de cette nuit, qui s’est rendu encore plus dangereux lorsque sa compagne s’est jetée sous les crocs d’Arhin pour le protéger. Finalement, lorsque le soleil finit son premier quart, Srarug permet à sa troupe de s’arrêter, de se reposer pour la journée à l’abris des arbres d’une forêt.
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Boromir
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Boromir
Dim 18 Sep - 18:55
La troupe d’Imladris s’était lancer à la poursuite de ses proies à brides abattus mais il devint rapidement évident que l’ennemi n’avait pas prit énormément d’avance.

Entre les prisonniers et les orques n’ayant plus de montures, les enfants d’Elrond n’avaient aucun doute quant au fait qu’ils auraient rapidement refait leur retard. Mais il était une autre évidence également : Que pourrait-on faire une fois sur place, à dix cavaliers contre au moins vingt fois plus d’orques et de loups ?

Suffisamment bien embusqués, ils pourraient probablement tuer un certain nombre d’ennemi à l’arc, avant de battre en retraite à dos de cheval. Il y avait peu de créature pour rivaliser avec les coursiers d’Imladris. Mais cela voulait dire qu’aucun humain ne serait secouru dans l’opération… Si tant est qu’il y en ait encore en vie à ce moment-là.
Le soleil avait depuis longtemps dépasser son zénith lorsqu’ils arrivèrent en vue d’un bois. Le sol devenait ici plus sec, l’herbe vertes s’effaçant lentement, dévoilant une terre poussiéreuse et ferme.

Elrohir mit pied à terre, observant la piste que lui et ses compagnons suivaient déjà depuis des heures.

Les empreintes de pattes ne s’imprimer plus si bien dans le sol devenu trop dur mais aux yeux d’un elfe le chemin était néanmoins tout tracer, tant la poussière s’était soulevée au passage des loups.

Le noldo s’agenouilla et posa l’oreille sur le sol en fermant les yeux, sensible à la moindre vibration. Il écouta la musique de la terre, douce harmonie, produit des pas des biches et du chant des oiseaux. Mais ce qu’il entendit était dissonant, pareil à un instrument cherchant à tout prix à se faire entendre par-dessus les autres. Alors il n’eut plus aucun doute.

- Ils sont dans la forêt. Sans doute pour se protéger de Dame Soleil. Elle ne tardera pas à se coucher et eux à reprendre leur route. Nous devons agir.  Prenez garde au sens du vent.


Et les Eldar se remirent en route, s’éloignant volontairement du chemin emprunter par les gobelins.
Une fois dans les bois, ils se frottèrent avec les plantes les plus odorantes qu’ils trouvèrent afin de se camoufler à l’odorat des loups. Observant les feuillages, ils prirent également soin de toujours garder le vent en face afin de limiter la propagation de leurs odeurs en direction de leurs ennemis.

La luminosité déclinait de plus en plus mais les yeux des elfes pouvaient facilement s’en accommoder. Ce qui ne conférait en sois aucun avantage aux chasseurs, leurs proies n’étant pas particulièrement gêner par l’obscurité non plus, bien au contraire.

La noirceur croissante ne faisait que rendre plus urgente encore une intervention. Bientôt les pilleurs se remettraient en route et il deviendrait bien plus difficile de tenter quoi que ce soit.

Alors les Premiers Nés se mirent d’accord sur un plan. Elrohir se faufilerait jusqu’aux prisonniers en toute discrétion pendant que ses paires prendraient position autours du campement. Au signal convenu, les rôdeurs d’Imladris feraient tomber une pluie de flèche sur les orques, tirant aussi vite que possible et en se déplaçant pour faire croire qu’ils étaient bien plus nombreux qu’en vérité.

Elrohir devrait alors profiter de la pagaille pour libérer tous les prisonniers encore en vie, en espérant qu’ils soient en état de fuir. Un plan aussi audacieux que dangereux mais chacun les guerriers présents avaient suivi Glorfindel au cœur des plus terribles batailles de l’Angmar. Si eux ne réussissaient pas, alors nul ne le pourrait.

C’est ainsi que le prince d’Imladris se trouva à s’avancer vers les prisonniers, presque en rampant. Sa longue cape à la capuche rabattue sur son visage le confondait presque totalement avec l’environnement et il prenait garde à éviter les endroits ou des orques regardaient vers l’extérieur de leur groupe.

Finalement il atteint un bosquet à coté duquel un gobelin était en train de dévoré un morceau de viande dont il valait mieux ne pas connaître la provenance. En une fraction de seconde, le gobelin disparu à l’intérieur du bosquet pour ne plus jamais en sortir.

Elrohir avait désormais une vue parfaite sur les villageois survivants. Plusieurs d’entre eux semblaient bien trop mal en point pour espérer s’échapper. L’humeur du prince s’assombrit, il ne pourrait pas sauver tout le monde.

Lorsque la bataille se déclencherait, il devrait agir vite. L’effet de masse de l’attaque ne durerait pas longtemps, une grande cadence de tir impliquant que les carquois seraient bien vite vides. De plus la première réaction des orques pourrait être d’achever les prisonniers afin de ne plus avoir à s’en soucier pour la bataille.

Posant la main sur le manche de son épée, le seigneur elfe hulula. Il fallut moins d’une seconde pour qu’en réponse, les traits se mettent à pleuvoir. La consigne était de visé un maximum de loups car dès lors que les elfes battraient en retraite, les féroces canidés représenterait la plus féroce menace.

Cela voulait dire que le prince devrait personnellement s’occuper de tout orque qui se mettrait sur sa route.
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Srarug
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Srarug
Lun 19 Sep - 21:42
Srarug, comme la plupart de ses hommes, dort en cette dure journée. Leurs prisonniers sont attachés aux loups, afin que ces derniers les tiennent en respect, pour les rares encore en état de bouger. Aux plus chaudes heures de l’après-midi, même les sentinelles ne parviennent pas à garder les yeux ouverts, assommés par les températures accablantes -pour des gobelins bien entendu- jusqu’à ce que le soleil finisse par baisser au loin, se rapprocher de l’horizon, ce qui marque le début du réveil des troupes.


Le sergent, parmi les premiers debouts, s’approche de la forte tête. L’homme ayant fait le plus de dégâts dans leurs rangs est allongé, pieds et poings liés, non loin du plus grand groupe de loups. Le prisonnier semble assoupi, finalement épuisé par ses tentatives de se libérer.


Srarug lève d’un coup la tête. Un hululement vient d’avoir lieu, alors que les différents oiseaux fuient les gobelins depuis des générations. Un tel bruit, si proche, ne peut être naturel. Avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, avant qu’il ne puisse bouger plus, un vrombissement fend l’air, un bruit mat vient l’interrompre, suivi d’un gargouillis. L’un des loups vient de s’effondrer, une flèche elfique dans la jugulaire.


— Des elfes !


Les autres commencent à courir dans tous les sens, tandis que les flèches fusent, touchant souvent leur cible.


— Aux armes !


Joignant le geste à la parole, Srarug se jette sur son bouclier, sans prendre la peine de dégainer son épée, elle ne lui servirait à rien face aux projectiles, si ce n’est à lui encombrer une main inutilement. Du coin de l'œil, il remarque d’autres loups allongés.


— Protégez les loups !


Alors que certains de ses soldats commencent à s’organiser, les archers se dissimulant au milieu des loups et les monteurs courant récupérer leurs boucliers, Srarug se place devant Arhin qui garde son cou proche de la carcasse d’un de ses congénères, pour se protéger au mieux.


Rapidement, le flot de flèches commence à se tarir alors que de nombreux loups et gobelins sont désormais sans vie.


— Préparez-vous à combattre.


Les archers gobelins, dissimulés, préparent leurs arcs et guettent le moindre mouvement dans les branchages, prêts à encocher et tirer.
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Boromir
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Boromir
Mar 20 Sep - 23:48
Dès les premiers instants de l’assaut, Elrohir sut que son plan ne marcherait pas. Profitant de la luminosité encore présente et de l’effet de surprise, il avait espéré que les orcs se débandent suffisamment pour lui offrir une ouverture. Ils se débandaient presque toujours.

Presque.

Mais il y avait à la tête de cette troupe un gobelin visiblement plus dégourdis que les autres et le semi-elfe l’avait vu fugacement, avant que la créature des ombres ne se débrouille pour être hors de portée de flèche. Et depuis son couvert il tentait de réorganiser ses troupes.

Les prisonniers eux, étaient en sale état. Quasiment aucun ne semblait capable de prendre la fuite et le cœur du Noldo se serra alors qu’il prenait sa funeste décision : il n’y aurait pas de sauvetage. Les elfes tueraient autant que possible puis ils repartiraient… Du moins ce fut sa pensée jusqu’à ce que son regard se posa sur un enfant blotti dans les bras d’une mère que la vie quittait déjà. L’enfant ne devait guère avoir plus de 4 ans, impossible de savoir s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille car son visage était caché dans le giron de sa génitrice.
Mais de ses yeux d’elfe, le prince voyait l’enfant comme un éclat de soleil au milieu de la nuit. Par quel miracle était-il encore en vie et en bonne santé ?

Elrohir n’avait pas encore tirer une seule flèche… Et l’ennemi, qui commencer à se réorganiser, laisser un accès saillant aux prisonniers.
Sans un mot ni un bruit, le fils d’Elrond jaillit de son couvert, s’ouvrant une voie de ses flèches d’argent. Lorsqu’un loup jaillit sur sa route, ne lui laissant le temps d’encocher, son arc changea de main en une fraction de seconde alors qu’une lame ancienne jaillissait de son fourreau, accrochant les dernières lueurs du jour pour les rendre en scintillement d’acier.
Le loup s’effondra, la tête tranchée, alors qu’Elrohir dégageait sa cape d’un coup d’épaule pour révéler son armure coruscante.

- ELBERETH ! ELBERETH !

Lançant le nom de la Vala comme un cri de guerre, le Noldo laissa sa fureur et son courroux frapper, s’ouvrant un passage vers l’enfant, tantôt d’un revers de lame pour ouvrir un torse, tantôt d’un coup sec d’arc pour briser une nuque, tant et si bien que le bois se brisa, le peredhel saisissant alors son épée des deux mains.  

Une nouvelle stupeur avait pris les orques à l’apparition d’un seigneur elfe de haut rang qui invoqué Elbereth, dont le nom pouvait faire fuir les plus sombres ténèbres.
Les flèches ne sifflaient plus autant qu’au début de l’assaut, les Eldar commençaient à compter leurs munitions. Mais enfin le prince atteignit les prisonniers et se saisit de l’enfant d’un geste, croisant le regard de sa mère. En une seconde qui parue l’infini, il y lut la surprise, le soulagement, la reconnaissance… Puis le vide. Comme si sa tache de mère enfin menée à bien, l’humaine avait abandonné son combat.

Un nouveau coup d’épée, se dégager, prendre la fuite… Mais déjà le chemin se refermer sous le nombre des orques et soudain ce fut une douleur déchirante dans le flanc.
Alors Elrohir se retourna et son regard se posa sur le gobelin qui dirigeait la troupe, celui la même qui avait si rapidement réorganiser la horde. Il était encore plus petit que les autres, plus laid si c’était possible. Et la sournoiserie briller dans ses yeux alors que du sang Noldo courrait le long de sa lame.

Il était parvenu à la glissée sous l’armure du prince elfe, le blessant sauvagement. Dans un réflexe de colère et d’adrénaline, Elrohir frappa l’orque d’un puissant coup de pied, l’envoyant rouler plus loin.

Mais s’il était encore debout, il ne parviendrait plus à fuir. Pas avec un enfant dans un bras et une blessure sérieuse. Courir lui était interdit.

- Ô mère, puisse Mandos dans sa mansuétude me permettre de te revoir vite. Car voici que vient le moment de visiter ses halles.

Serrant sa main sur son épée pour un ultime combat, le Noldo fit face… Et vit son frère surgir à dos de cheval, suivi de tous les Noldor survivants, ils s’ouvraient un chemin au galop vers leur chef.  Au milieu du groupe était Alagos, le cheval d’Elrohir.

Déportant son appui sur son flanc valide, le semi-elfe se propulsa autant que possible pour bondir sur sa monture. Il sentit plusieurs mains l’agrippé et le propulser sur le dos d’Alagos, si bien qu’il parvint à se stabiliser bien que ce fut dans une position fort inconfortable et la douleur était telle qu'il ne parvenait plus à dire mot. Ce fut alors Elladan qui prit les choses en main.

- VERS LES BOIS ! Enfonçons-nous dans les bois !

Le foret était leur salut. Même à la nuit tombée, aucun orque sain d’esprit n’irait poursuivre un groupe de rôdeur elfe dans les profondeurs d’une épaisse forêt.
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Srarug
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Srarug
Mer 21 Sep - 19:30
Éreinté, endolori, telles sont les sensations que ton corps te renvoie alors que tu t’endors, affaibli par le combat, la route et tes incessantes tentatives pour te défaire de tes liens, malgré même l’attention continue dont tu bénéficie de la part du loup du chef, qui te semble même être le chef des loups.


Endolori, courbaturé, sont celles que ta carcasse te partage alors que des bruits -plus nombreux et confus qu’attendus- te sortent de ta torpeur. Les petits êtres vicieux, inhumains, semblent plus actifs que jamais alors pourtant que la lune n’est pas levée, tu peux le sentir à la douce chaleur qui traverse les frondaisons.


Sous ton regard, un de tes surveillants s’effondre, quelque chose planté dans sa chair. Le morceau qui dépasse est un empennage de flèche, bien mieux travaillé que ce que tu n’as jamais pu voir, probablement une flèche de noble, ou, mais c’est impossible selon toi vu qu’ils n’ont jamais été revus en ces contrées à ta connaissance, d’elfe.


Un rapide coup d'œil te fait cependant te rendre compte que ton incrédulité te cache la vérité. Les oreilles pointues sont bien présents dans ces bois perdus, en train d’arroser tes geôliers d’une pluie bien méritée. Ni une ni deux, alors que tu remarques que les loups sont particulièrement visés, tu t'arranges pour t’interposer entre un trait et sa cible.


____________



Srarug est aveugle aux manigances de son prisonnier, accaparé qu’il est par la présence de ses assaillants. Ses troupes peinent à se reformer, mais finissent par retrouver un semblant de cohésion sous la mitraille elfique. Ladite mitraille, cependant, semble servir de diversion à un grand échalas qui se précipite vers les butins de la petite troupe.


Ni une ni deux, ses soldats en formation, le sergent se précipite subrepticement vers l’autre sous le feu de moins en moins nourri des assaillants, dont les premiers commencent même à arriver, l’épée à la main, pour seconder l’intrus. Quelques flèches gobelines, bien moins ajustées que celles de leurs homologues, leur font cependant comprendre le message qu’ils ne sont pas les bienvenus dans la zone de vue. Un archer, plus chanceux que les autres, parvient même à viser l’orifice oculaire d’un des représentants du beau peuple, l’achevant sans coup férir.


De son côté, le long bras furtif parvient à atteindre le seigneur elfe, dans le dos bien entendu. Il dégaine sa lame et, d’un même mouvement, en plante la pointe dans la tendre chair de sa cible. Son coup, bien trop faible pour faire des dommages importants, aura tout de même servi grâce à sa lame, qu’il souille avec grande dédication chaque soir au réveil. En réponse, cependant, un coup de pied cueille le gobelin au menton, Srarug s’envole pour quelques mètres et s’effondre de tout son long.


Lorsqu’il se redresse, les oreilles sifflantes suite au choc, ses yeux se posent finalement sur la place qu’est censé occuper son prisonnier, où se trouvent encore ses liens, défaits, et des traces de sang qui en partent.

— Gardez les prisonniers ! Arhin, avec moi, notre cible s’échappe !


____________


Tu boites, ton mollet gauche te fais énormément souffrir mais ce n’est rien en comparaison de ce que subissent encore tes frères, tes compatriotes. Tu as vu dans quel sens les elfes sont partis, avec la jeune Amalria, et tu décide de les suivre dans les bois, ne serait-ce que pour t’occuper de la seule autre survivante du village, tous les autres étant condamnés, c’est une évidence que seuls les fous sauraient renier.
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Boromir
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Boromir
Lun 26 Sep - 18:09
Les rôdeurs d’Imladris galopèrent aussi vite que le foret le permettait et cela durant plusieurs heures, poussant à l’extrême l’endurance déjà hors norme de leurs montures. Plus que les chevaux, ce fut Elrohir qui avait besoin d’une halte. Malgré la compression de son armure et de son gambison, il avait perdu une quantité de sang non négligeable et la faiblesse induite en plus de la douleur rendait la chevauchée infernale.

Si bien que le groupe s’arrêta, le prince elfe s’installant près d’un arbre le temps qu’on lui prodigue les premiers soins. Les autres elfes se partagèrent les flèches restantes du carquois du fils d’Elrond et se dispersèrent pour monter une garde silencieuse, bien que tout semblait indiquer qu’il avait réussi à semer d’éventuels poursuivants.
La petite fille ne disait pas un mot. Il était indéniable que les évènements des derniers jours l’avaient profondément choqué et les elfes ne parvenaient pas à provoquer la moindre réaction chez elle.  Ni les chants ni les mots de réconfort ne parvenait à la sortir de sa torpeur, si bien qu’elle devenait un sujet de réflexion et d’inquiétude.

- Que ferons-nous de cette enfant mon frère ?


Elladan était rester auprès de lui, s’occupant personnellement d’appliquer un onguent à base d’Athelas sur la blessure de son jumeau.

- Je pensais la confiée à ceux de son peuple. Mais je ne pense pas qu’ils pourraient l’aider.


Puis il regarda la petite fille, essayant encore de la réconforter par des mots d’encouragement.

- Tu viendras avec nous à Imladris. Tu y trouveras chaleur et réconfort, ainsi que le repos pour le corps et l’esprit. Lorsque tu auras grandi, tu seras libre de vivre ta vie. En attendant, je te place sous la protection de la Maison d’Elrond Peredhel, seigneur des Noldor. Je t’offre aussi un nouveau nom : Hêndîn, l’enfant silencieuse. Jusqu’au jour où tu pourras nous révéler celui que tes parents t’on donné.


Elladan sourit et se mit à chantonner une berceuse en sindarin et bien vite la petite fille s’enfonça dans un profond sommeil que les Eldar espéraient rempli de doux rêves.
Ils reprirent la route deux heures plus tard, choisissant de faire un large détour au sein de le foret pour profiter de son couvert aussi longtemps que possible. Ne s’étend guère attarder, ils n’eurent jamais aucune connaissance du second survivant qui s’était lancer sur leur trace. Les Noldor avaient fait ce qu’ils avaient pu mais désormais ils devaient reprendre leur route, panser leurs blessures et pleurer leurs morts.

Ils virent l’orée de la foret deux jours plus tard, revenant enfin sur leur pas. Ils évitèrent soigneusement le village d’origine de Hêndîn, ne voulant pas lui imposer la vision de son foyer perdu.

A quelques heures des ruines d’Ost-in-Edhil, les cavaliers entendirent au loin un bruit qui qui se mêlé au chant du vent. Des dizaines de pieds foulé le sol d’un rythme décousu, soulevant une légère poussière. Bruissements de tissus et cliquetis de métal se mêlée au tout, si bien qu’il fut aussitôt évident qu’aucune discipline militaire n’habitait la troupe qui causait un pareil fracas.

Profitant du jour et de leur sens supérieur, les Noldor repérèrent bien vite une bande de quelques dizaines d’humains portant armes et armures de fortune. Principale des arcs de chasse et des couches de tissus superposées.

Les Eldar s’arrêtèrent hors de vue et prirent le temps de la réflexion. En ces terres, il devenait difficilement de distinguer l’ami de l’ennemi. Néanmoins, s’il s’était agit d’un groupe de fourrageur expérimenté, leur méthode de déplacement n’aurait pas été aussi chaotique et désinvolte.

Les elfes prirent alors la décision d’aller à la rencontre du groupe, non sans se dissimuler sous leurs capes. Elrohir et Elladan scandèrent des chants elfiques ampli de mots de puissance, masquant la véritable nature des Eldar et de leurs montures aux yeux des humains. Ils ne verraient qu’un groupe de cavaliers errants tant que les princes d’Imladris n’en décideraient pas autrement.

Lorsque les humains remarquèrent enfin la troupe montée, ils devinrent légèrement méfiants. L’un d’entre eux s’avança et Elrohir l’observa avec attention. Il était légèrement plus grand que les autres et devait avoir 60 ans. Ses cheveux gris, sa barbe hirsute et ses rides nombreuses étaient les signes d’une vie de labeur. Mais ses yeux brillés d’une certaine détermination. Il y avait de la force chez cet homme-là, de celles que l’on trouve chez ceux habitués à vivre durement et à faire face.
Ce fut l’homme qui prit la parole en premier.

- Holà étrangers ! Nous avons eu des nouvelles prévenant qu’un groupe de chevaucheurs de loups rôdait dans la région. Ils ont déjà détruit un village il y a quelques jours. Nous avons rassemblé cette milice pour les prendre en chasse. Soyez prudent !


Il n’y avait aucune duplicité dans sa voix. Ainsi il y avait encore ici, dans ces régions désolées, des gens pour tenir tête et faire front.

- Salutation à vous et merci pour l’avertissement. Mais nous sommes au courant. Nous avons combattu les orques dans la forêt non loin et c’est une chance que vous ne les ayez pas trouvés en plaine : Ils étaient bien quatre fois votre nombre. Nous avons profité de l’effet de surprise pour libérer cette jeune fille qui était en leurs horribles mains, tuant un certain nombre d’entre eux au passage…


Stupeur et effrois. Ils s’étaient tous lancer à la poursuite d’un ennemi dont il ignorait tout, imaginant désormais à quel point ils étaient passé près d’un massacre. Seul le chef semblait avoir garder sa tête.

- Nous sommes plusieurs groupes comme le nôtre à sillonner ces terres. Mais si nous même n’aurions rien pu faire, je me demande comment quoi… 9 hommes ont pu réussir l’exploit que vous prétendez avoir accompli.


Un léger sursaut d’orgueil fit sourire Elrohir sous sa capuche. Alors rompant son charme de dissimulation, il rejeta son manteau en arrière, aussitôt suivit des autres.
La stupeur monta encore d’un cran, mêlé à une certaine excitation. Il y en eut plusieurs pour dire, d’une voix fascinée « Des bel gens, ce sont des bel gens ! Les elfes reviennent ! »

- Je me nomme Elrohir, fils d’Elrond et prince d’Imladris, que d’aucun d’entre vous appel sans doute Fondcombe.


Aussitôt le prince sut que ce nom évoquer effectivement des choses chez les traqueurs. Un nom sorti de légendes anciennes, que l’on associé au temps de la grandeur des rois d’antan. Un nom qui inspirer encore le courage et l’espoir dans leur cœur.

- Près d’ici se trouve les ruines d’une ancienne ville de mon peuple. Elle est tombée sous les assauts du noir ennemi mais la magie des miens y réside encore. Lorsque le danger rôde, rassemblez-vous là-bas. Barricadez-vous et la nuit fera place au jour. Bientôt, le roi reviendra. Si ce n’est vous, ce sont vos fils quoi le verront. Onen i-Estel Edain ! Je vous donne l’espoir !

Et l’espoir, il le sentait chez ces gens-là. Et à travers eux, c’était sa propre faë qu’il sentait comme ragaillardis.  Elfes et Hommes restèrent ensemble pour le reste de la journée et de la nuit, montant un bivouac. Ils mangèrent ensemble et la soirée fut rempli de chants et de poésies.
Des promesses furent faites également. Elrohir demanderait aux Dunedain de venir entrainer les miliciens, dans la mesure du possible. En échange ces derniers aiderait dans la lutte contre l’ombre.

Le lendemain, lorsqu’il reprit la route, Elrohir pensa à son ami Glorfindel, qui lui avait déjà fait part de son intention de proposer le retour des Noldor en Eregion. Une fois de plus les prophéties du Gondolindrim semblait être charger de vérités.
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