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An 3001 du Troisième âge.

Une période troublée débute en Terre du Milieu. Quelques-uns ressentent que le Mal refait surface et d'autres l'affrontent déjà en certains lieux. De nombreuses questions restent tout de même sans réponse...
Qui sait ce qui peut se passer par-delà L'Ephel Dúath ? Qui peut vraiment croire au retour du Seigneur des Ténèbres et de ses légions d'Orcs ? Qui prend la peine d'écouter ou bien de croire les rumeurs concernant les Gobelins, l'Angmar ou les peuplades du Sud ?

Ce qui est indubitable, c'est que l'heure est venue pour la Terre du Milieu de se préparer à nouveau, pour la guerre...




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"Pour le Roi" - Harding FRAM - [Terminé]
Harding
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Harding
Ven 9 Sep - 0:05
Wilcumën, Hwäet bith thïn nama ?

Harding FRAM is min nama.

Hwanon come thü, Harding ?

Främ Grimslade.

Hierað Harding FRAM främ Grimslade !


Déorwine qui est le Chef de la maison royale se retira pour laisser seul face à la foule le jeune Harding qui venait de faire son entré pour prêter serment d'allégeance. Il regarda les différents convives rassemblés sous le Hall Dorée. Tous richement parés de leurs atours, ils représentaient la haute classe sociale de la citée de Méduseld. Parmi les visages d'inconnus, certains lui parurent familiers quand il passa son regard sur le groupe en armures rassemblés dans un coin. Il s'agissait de Théodred et de certains de ses amis, avec qui Harding avait cavaler lors de longs entrainements ou lors de quelques missions. Un peu plus àl'écart, avec un regard bienveillante, se tenait Erkenbrand, son mentor qui l'avait suivi durant son apprentissage. Tout deux étaient originaire de Grimslade, et Harding savait la fierté qu'il lui apporterait en étant reçu. Fier ou honteux, seuls son comportement et la volonté de ses seigneurs en détermineront. Le jeune soldat, respira un grand coup et se frappant le torse de son poing fermé, fixa le Roi assis sur son trône, et commença à parler.


Hlaford min Théoden, men ða leofestan, ieow ealle !

- Je viens ce jour pour honorer ma famille et mettre mon épée au service de notre peuple. Ainé des FRAM, j'ai suivis la formation pour entrer au service de l'armée et suis désormais en âge et en compétence, mid blètsian öf Erkenbrand, de servir notre Roi. Que ma vie serve le Riddermark !

Ëac sod bith thaet thü segst !


Déorwine s'approcha à grand pas vers Harding, et le gifla avec force. Ce dernier ne broncha pas, et après quelques millièmes de secondes, le silence flotta. Puis de grandes clameurs explosèrent dans la grande demeure. Déorwine prit le soldat dans ses bras et l'accola avec joie. Harding se laissa faire, encore groggy sous le coup que venait de lui asséner ce puissant homme, puis fini par sourire de bon cœur en se sachant enfin accepté et reconnu de tous comme au service de son seigneur et de son pays. Théoden se fit remplir son calice, et le leva en la direction de sa nouvelle recrue, buvant à sa santé. Déorwine remit à Harding un parchemin faisant foi de son appartenance à l'armée régulière, le cachet de cire à l'effigie du cheval blanc, encore chaude.


- Passe dans l'antichambre et récupère tes affaires. Viens me rejoindre quand tu auras fini.


Harding s'inclina et obéit en prenant le chemin de la pièce derrière le trône aux chevaux d'or. Le rohirrim reçut quelques tapes dans le dos à son passage, se faisant féliciter par quelques anciens compagnons. Passant le rideau qui délimitait la pièce, Harding se dirigea vers le fon de la petite salle et récupéra son équipement officiel. Un casque en fer pour la piétonnerie du Rohan reposait sur une armure qui était repliée sur elle-même. Harding revêtit l'armure dont il avait coutume pour avoir assez longuement porté de similaire lors de ses exercices et glissa dans sa ceinture le fourreau et l'épée dont il venait d'hériter. Il la dégaina et apprécia le fil de l'arme, aussi brillant que coupant.


- Toi, tu seras Brandbeorth, la lame brillante qui fera sa renommée dans le sang des sauvageons et des orques.


Rengainant l'épée dans son fourreau dans un son mat, Harding se tourna vers l'arc et le carquois de flèches. Il n'y en avait pas grand nombre, mais au moins, la charge était faible. Collés l'un à l'autre, il les passa dans le dos. Harding ne chercha pas à nommer son nouvel arc, sachant que celui-ci lui servirait plus à chasser qu'à combattre. Les valeurs sûres étaient les lames et fers, et seules elles méritaient de porter un nom. S'emparant du bouclier rond, Harding prit du recul pour mieux contempler les illustrations de chevaux et de lances entremêlées de couleur blanche sur fond sinople.


- Et toi, tu seras mon Mund.


Il passa le bouclier dans le dos, se donnant un coup au passage en butant contre l'arc et le carquois. Le guerrier se jura de prochainement trouver une monture, car il était hors de question de porter constamment package et armement. Quitte à prendre une mule, il ne se fatiguera pas le dos. Jettant un dernier regard sur la chaise vide, sur laquelle reposait ses affaires, Harding faillit partir sans la lance qui se tenait contre le mur, dans l'attent ed'être saisit. S'en emparant, Harding la trouva quelconques, mais quoi qu'un peu décevante, il lui offrit tout de même un nom.


- Et enfin, toi tu seras Garchet, la lance qui tiendra à distance. Avec celle-ci, mêmes les sangliers ne résisteront pas. tu n'es peut-être qu'une branche avec un fer, tu seras ma deuxième meilleure amie après Brandbeorth.


Harding était fin prêt. S'époussetant les épaules, il resserra sa ceinture qui glissait sous le poids de l'épée, et réassura son arc et le bouclier dans son dos, que ceux-ci tiennent bien en place quand il repassera le seuil du rideau. C'est donc tout en armure et lance en main qu'il repassa le laie pour retrouver Déorwine dans la salle du trône, encore bruyante des conversations des invités.




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Ven 9 Sep - 8:53
Les coutumes du Rohan était diverses et elles composaient un ensemble traditionnel cher au cœur des Rohirrim. Depuis des générations, la coutume que Déorwine préférait était celle qui signifiait la fin de l'apprentissage des cavaliers du roi. Ces cérémonies étaient fréquentes, tant les candidats étaient nombreux. Cela donnait lieu à une réception à laquelle les seigneurs et dames étaient conviés à Méduseld. Les futurs cavaliers étaient appelés un par un par Déorwine. Ce fier chevalier au service de Théoden, chef de sa Maison, n'y allait pas de main morte lorsqu'il s'agissait de gifler les nouveaux. Ce jour-là, sa main heurta plus d'une joue... dont celle de Harding Fram.

Lorsque la cérémonie de cet homme se termina, Déorwine l'attendait dans la salle du trône. Comme il le lui avait ordonné, Fram revint à lui, avec ses armes et son armure. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce grand gaillard ne manquait pas d'allure. Il faisait d'ailleurs partie d'une fournée de nouveaux qui semblaient tous prometteurs. Le roi Théoden était content, donc Déorwine l'était tout autant. Mais il restait pourtant une chose importante à faire...


- Harding Fram ! Cavalier du roi ! Viens!

Le chevalier attendit que le nouveau cavalier soit prêt de lui pour lui tendre une chope pleine tout en souriant.

- Il y a une autre tradition parmi les hommes du roi Théoden et elle commence avec sa chope. Vide la sans attendre mon garçon ! Fais le en l'honneur de ton roi.

Déorwine lui donna une grande claque dans le dos et alla féliciter d'autres hommes qui, comme Fram, avaient prêtés serment en ce jour. Ce n'est que bien plus tard dans la soirée, alors que Déorwine n'avait pas revu Harding, que le chef de la Maison du roi apprit la mauvaise nouvelle. Il décida de réagir sans perdre un instant. Il commença par retrouver Harding:

- Fram ! J'espère que tu te sens prêts à chevaucher, car nous partons ce soir!

Déorwine fit ainsi rassembler toutes les nouvelles recrues autour de lui -cela ne fut pas long- puis il leur dit:

- Cavaliers ! Un prisonnier à profité de l'allégresse de cette soirée pour s'évader de nos géôles. J'ai décidé que c'est à vous que je confierai la mission de le rattraper. Il semble s'être enfuit vers le nord. Alors récupérez vos armes et en selles ! Que ceux qui n'ont pas de montures viennent avec moi aux écuries du roi, je vous en ferai prêter une pour ce soir. En avant, Rohirrim!

Tout se passa très vite. Déorwine n'avait été prévenu que quelques minutes auparavant de ce qu'il s'était passé et déjà, il était prêt à partir. Il rejoignit les écuries avec les autres et monta en selle. Il se tourna ensuite vers la dizaine d'hommes qui se trouvaient là.

- J'ai besoin qu'un homme me seconde dans cette chevauchée... Qui est volontaire?
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Harding
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Dim 11 Sep - 23:52
A peine eut-il le temps de passer la draperie pour rentrer dans la salle de trône que Déorwine était déjà à l'appeler. Rejoignant le maitre de maison, celui-ci l'invita à boire, ou plutôt lui exigea de boire. Harding, comme tout bon soldat, obéit à son supérieur hiérarchique et commença à vider sa chope de cette bière brune, au goût amer de la terre et à la légèreté de son écume. Déorwine le guettait de l'oeil pour que plus une seule goutte ne reste dans le fond, et quand chose fut faite, toute la salle s'emplit d'allégresse. 


De toutes parts on entendait des "Waet !" ; "Drincan !" ; "Aet !" ; "Lith !", ce qui avaient pour conséquences de faire activer tous les servants, apportant différents hydromels, cidres et autres breuvages, que de plateaux de charcuteries, de pains et d'oignons, dont les plus robustes des invités se gavaient avant de se souffler dans le nez des uns et des autres sous leurs rires de soulards. Harding participa à la fête, il était rarement le dernier à lever le coude, mais tout aussi rarement qu'il n'était pas le premier à être le plus saoul.


C'est la barbe dans une chope qu'il trouva sur un coin de table, qu'il distingua deux choses, que le goût ressemblait à une chope d'eau, une abomination, et que derrière lui, on venait de l'appeler pour aller chevaucher. Reposant maladroitement le gobelet d'eau qui tomba au sol, Harding se fit soulever de terre par deux camarades qui le posèrent dans le cercle des novices qui entoureraient Déorwine pour une annonce. Harding ne comprit que peu de choses de son supérieur, seuls les mots "Prisonnier" ; "Mission" ; "Nord" ; "Armes et sel" ; "Monture viennent" ; " 'vec moi" ; "en avant rohirrim". Harding fut bousculer en tout sens quand tous partirent en divers directions. Ne comprenant rien, il alla vers la table la plus proche pour reprendre équilibre et un verre de remontant, histoire de voir plus claire. Mais à peine la main se renfermant sur l'anse de son désir, qu'il fut de nouveau happé, et poussé vers la sortie.


L'air frais lui fit l'effet d'une gifle quand il se retrouva dehors. Mais une gifle ne pouvait en rien raisonner son esprit bien trop embrumé par l'alcool. Il tanga tant bien que mal jusqu'à une auberge servant de maison de repos pour les visiteurs d'Edoras. Soudain, Harding eut un éclair de lucidité "Monture !" et commença à retirer la bride du premier cheval attaché devant la porte de la bâtisse. Prenant place, il donna un coup de talon au cheval inconnu qui s'envola au galop en direction de la porte de la ville. Harding dut freiner son avancée quand il se retrouva bloqué par le cercle de cavaliers qui faisaient face à Déorwine. Horn, qui se trouvait sur sa droite regarda Harding et lui demanda où était son cheval, en sachant que tous les chevaux de l'armée étaient stockés à l'écurie. Pour seule réponse, Horn obtint juste un "C'est mon-mon cheval ! S'appelle Cheval, c'est mon cheval !".


Déorwine regarda ses cavaliers et les jaugea tous, avant de commencer à parler. A peine que la phrase fut terminé que Harding laissa sortir de sa gorge un rot sourd, noyé dans un gémissement. La chose sortit du ressembler à une réponse qu'attendait Déorwine, car celui-ci cru comprendre qu'il ait répondu favorablement à sa requête, et commença à lui confier les consignes, à son valeureux cavalier.
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Lun 12 Sep - 22:08
Déorwine n'eut pas à attendre longtemps pour que l'un de ces bougres au trois-quart soûl se dévoue. C'était Fram, l'un des premiers à avoir prêté serment ce jour-là. Il semblait avoir bien profité de la petite sauterie organisée en l'honneur des nouveaux cavaliers du roi, mais ils étaient tous dans cet état. Après tout, un homme du roi se devait d'être prêt au combat en toute occasion, celle-ci tombait à pic ! Il lui sourit et enchaîna sans perdre de temps :

- Bravo Harding Fram ! Le roi entendra parler de ton dévouement. Tu obtiens donc ce rôle important pour ce soir ! Chevauche près de moi. Allons vous autres ! Ne perdons pas de temps, suivez moi.

Le chevalier talonna sa monture et se dirigea vers la sortie d'Edoras. Ils traversèrent la capitale du Rohan endormie. Le bruit de la cavalcade était du genre à réveiller les habitants, mais ce n'était pas grave. Il y avait un prisonnier en fuite ! Sûr d'être suivis par les autres, il ne prit pas la peine de jeter un regard en arrière. Dès qu'ils approchèrent de la porte, Déorwine héla les gardes qui étaient de faction.

-Soldats ! Par où est partit le cavalier solitaire ? Il a du passer il y a quelques minutes à peine.

Les deux gardes s'empressèrent d'indiquer le nord sans dire un mot. Sûrement qu'ils étaient trop penauds d'avoir laissés un prisonnier leur passer sous le nez. Les gardes en faction à la porte d'Edoras n'avaient jamais un travail très épuisant, car la cité n'avait pour ainsi dire jamais été assiégée, si on évitait de penser à Wulf... En tout cas, surveiller les paysans qui passaient la porte -principalement la journée- avait quelque peu ramollis la piétaille Rohirrim. Il faudrait que le roi en soit informé ! Déorwine eut un grand sourire et il franchit la porte prestement. Aussitôt, il ralentit la cadence et se tourna vers son second-presque-volontaire-désigné-de-force.

-Harding Fram ! Approche, mon garçon ! J'ai décidé que tu allais mener la traque ! C'est ta chance de te faire remarquer, alors sois bien concentré sur ta mission.

Déorwine ne l'aurait pas même avoué sous la torture, mais il n'était lui-même pas très vaillant. L'âge n'aidant en rien dans le cas présent, bien au contraire. Il avait le souvenir de quelques beuveries lorsqu'il était plus jeune... mais cela remontait à loin, le roi lui-même avait eu quelques réveils douloureux en la compagnie du chevalier. Il eut un sourire encourageant pour le nouveau chef du groupe et se plaça sur sa gauche, légèrement en retrait. Déorwine attrapa son Cor et souffla une seul et longue fois dedans.

- En avant, cavaliers !

Il dégaîna son épée et talonna sa monture pour suivre Harding Fram.

INFO MJ : Dans ton prochain post, tu peux décrire la traque du prisonnier et sa capture (mouvementée ou non), mais interdiction de le tuer !
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Harding
Mar 13 Sep - 22:41
Harding retint son vomi dans le creux de sa gorge à plusieurs reprises, alors que Déorwine l'invitait à la rejoindre en tête de la cavalerie. La jeune recrue se sentait moite dans le dos où la transpiration, d'avoir autant levé le coude, collait sa chemise de lin sous son armure. Il tentait de garder une consistance alors qu'il se sentait livide sous son casque. En son fort intérieur, il pria Iluvatar pour ne pas tomber ou vomir par-dessus le cheval qu'il venait d'emprunter. Le Chef de la maison royale talonna sa monture et partit à toute vitesse dans la grande rue d'Edoras, jusqu'à la porte même de la ville. Harding s'élança à son tour, en serrant les rennes dans les virages et tenant bon de ne pas tomber devant toute l'escouade. Les quelques feux provenant de braseros illuminant la voie, aidèrent fortement le cavalier à la vue encore trouble. 
Le meneur du groupe s'arrêta enfin à la porte de la ville, ce qui permit au cavalier de reprendre prestance. Les infos furent données, il fallait prendre le Nord. Un homme seul monté avait prit cette direction. Déorwine se tourna vers Harding et l'informa de sa promotion pour la soirée : mener la traque en personne.

*Et merde*

- A vos ordres Hlaford ! En avant Eorlingas ! Pour le Roi !!!

Au son du cor de Déorwine, l'éored s'ébranla en direction des ténèbres de la nuit dans les plaines de La Marche. Longeant la grande route, le vent venait lui lacérer le visage, et la hargne de vouloir accomplir sa mission ravivait le regard et l'esprit du cavalier. Accroupi sur le cheval élancé au triple galop, Harding flaira l'air frais et plissa les yeux en quête d'un signe distinctif d'un quelconque passage récent d'un cavalier seul, ayant pris pour direction le Nord. Bientôt ils arrivèrent à la voie royale qui reliait la cité de Méduseld aux autres points d'importance du Riddermark. Harding informa sa cohorte de se disperser le long de la route, et de veiller à trouver des indices. Ils avanceraient ainsi pour couvrir le plus de distance possible en direction du Nord. Harding fit aussi envoyer deux éclaireurs à l'Ouest et à l'Est pour s'assurer que le fuyard n'ait pas pris la grande route.

Finalement, les entrainements lui avaient appris à diriger une troupe et à traquer un ennemie comme il fallait faire pour cette nuit. Harding tendit l'oreille dans l'attente du son d'un cor pour l'informer d'une piste pertinente, mais rien ne vint. Accompagné de Déorwine, il releva chaque cavalier dans leur avancée pour voir si la fouille était assez minutieuse. Les hautes herbes lui fouettant les chevilles à son passage, il arriva à son septième cavalier quand il surpris un lapin s'enfuir vers sa propre direction avant de détaller dans un autre point. Comportement étonnant pour du petit gibier, Harding remonta à l'origine de la fuite du lapin et découvrit des herbes fraichement couchées. A la forme du creux dans les herbes hautes, une lourde masse s'était attardée en cet endroit. Mais nulle trace de poils de sangliers pour justifier de la présence d'un grand animal. Craignant tout de même un coup du destin, il persista à fouiller la zone et remarqua qu'un sillon large de deux bons pieds formait un chemin en direction du Nord-Est. Et quelques mètres plus loin, enfin un signe qui ne pouvait tromper, des liens au sol.

Appelant Déorwine pour lui montrer sa découverte, il expliqua que certainement le fuyard avait réussis à se dégager les mains et cherchait à s'enfuir en rampant. Harding fit quémander deux cavaliers non loin, et ensemble, ils fouillèrent le secteur, allant de mottes d'herbes à petits buissons. Le reste de la troupe n'avait nul besoin d'être rappelé, au cas où le fugitif soit déjà assez éloigné, et aussi, pour conserver la fraicheur de la piste, mieux valait les laisser faire la battue un peu plus loin. Harding remonta la piste et observa une sombre masse noire prendre la fuite en direction de l'Est.

Se saisissant de sa lance, il tourna le fer vers l'arrière, et lança son arme sur la cible entre les omoplates. Sous le coup de la hampe, la personne s'écroula au sol dans un bruit mat. Sautant de sa monture, il mit pied sur le dos de sa victime et dégaina Brandbeorth pour la glisser sous la nuque de la silhouette. Respirant le grand air, conscient d'avoir repris toute sa têe, Harding regarda fièrement Déorwine, maintenant la pression de la lame et du pied sur le dos du fuyard qui commençait à remuer faiblement.

- Par ici, je l'ai !
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Mer 14 Sep - 13:07
Peut-être Déorwine avait-il fait une erreur en choisissant Harding Fram. Non pas que le jeune homme soit incompétent, mais il ne semblait guère en meilleur état que les autres. Heureusement, les quelques légers doutes du chef de la Maison du roi garda bien ses craintes pour lui-même et il fut rapidement rassuré. Le début de la chevauchée se passa très bien. Rapidement, Fram prit de l'assurance et il donna même des consignes à ses cavaliers. Ces-derniers exécutèrent les ordres du nouveau chef sans rechigner. C'était des hommes entraînés pour suivre les ordres et Fram les donnait d'une manière assez naturelle. En plus de cela, tout le monde avait entendu Déorwine confier le commandement à Harding Fram, donc aucun homme sain d'esprit n'aurait osé dire quoi que ce soit à haute voix.
Les cavaliers se déployèrent en suivant les ordres du chef. Déorwine préféra rester près de Fram, pour voir comment il s'en sortait. Le chevalier hocha la tête d'un air satisfait lorsque le chef de la cohorte eut l'idée d'envoyer des cavaliers dans d'autres directions, au cas où. Fram et Déorwine allaient de cavalier en cavalier, pour voir ce que cela donnait. A un moment donné, Déorwine commença à penser que le cavalier ne serait pas retrouvé et cette pensée ne le mit pas de bonne humeur.
Toutefois, il continua à chevaucher auprès de Fram.

Le jeune homme sembla intrigué par... un lapin. Déorwine ne comprit pas très bien pourquoi, mais il garda le silence. Il était plutôt habitué à donner l'impulsion de la chevauchée que de la subir, mais il s'était lui-même mit en retrait et ne voulait pas revenir sur sa décision. Si Fram échouait dans cette chasse à l'homme... et bien il serait temps de décider quoi faire à ce moment-là.
Harding Fram appela finalement Déorwine, lui indiquant qu'il avait trouvé une piste. Le chevalier rejoignit le cavalier et lui dit:


- Bravo, Harding Fram ! Dénichons-le maintenant!

Après avoir appelé du renfort, les quatre hommes fouillèrent le coin, en sachant qu'ils finiraient bien par lui mettre la main dessus. Du coin de l'oeil, Déorwine vit qu'Harding Fram saississait sa lance, il fit faire demi-tour à sa monture et alla dans sa direction. Le prenant par surprise, Harding Fram propulsa son arme sur la cible. Aurait-il confondu arme d'hast et arme de jet ce fou ? Déorwine eut un mauvais pressentiment lorsqu'il vit Fram sauter de sa monture et dégainer son épée. Le chevalier du roi se dressa sur son cheval et cria à plein poumons:

- Arrête ! Au nom du roi je t'ordonne de t'arrêter Harding Fram!

Le tout récent cavalier du roi annonça fierement qu'il avait attrapé le prisonnier en fuite, apparemment ce dernier semblait être en vie. Sautant sur le sol, Déorwine s'approcha de Fram et le poussa un peu pour aider le prisonnier à se relever. Il s'empressa d'expliquer ce qu'il se passait pour que Harding n'interpète pas mal son acte.

- Je suis fier de toi Harding Fram, tu as été exemplaire au cours de cette mission.

Le prisonnier essayait de se masser le dos, à l'endroit ou la lance l'avait durement touchée. Déorwine se tourna vers lui et demanda avec sollicitude:

- C'était une belle traque, merci Baldor. Il expliqua à l'intention de Fram et des deux autres cavaliers qui commençaient à s'approcher.  Je vous présente le sergent Baldor. Pour achever votre rite d'intégration aux cavaliers du roi, nous avons mis sur pied cette fausse évasion et cette chasse à l'homme. Pour tout vous avouer, nous ne pensions pas que vous réussiriez ce soir. Notre but était de vous montrer qu'il ne faut jamais baisser sa garde lorsqu'on est un cavalier du roi, car le devoir peut nous appeler à tout moment. Je vais battre le rappel.

Déorwine souffla dans son cor à trois reprises avec vigueur, juste assez pour faire revenir les autres cavaliers. En les attendant, Déorwine alla parler à Fram.

- Mon garçon, j'ai rarement vu un homme, tout cavalier du roi qu'il soit, être aussi à l'aise pour commander, surtout dans des conditions pareilles. Cette traque était mon idée, le roi l'a approuvé et a décidé que l'homme qui se démarquerait le plus dans cette mission obtiendrait cinq cent pièces d'or de récompense. Parce que tu as réussis alors que je pensais que ce ne serait pas possible, je m'assurerai que cette somme soit doublée et te soit remise dès notre retour à Edoras.

Déorwine s'écarta ensuite pour s'adresser au reste du groupe qui venait d'arriver près d'eux. Le sergent Baldor donna une claque sur l'épaule de Fram.

- J'ai rarement vu Déorwine dans un tel état ! Tu lui as fait grande impression. Je peux déjà t'assurer que tu fais partie de l'élite parmi les cavaliers du roi. Un avenir d'officier t'attends, je n'en doute pas.

Une fois cela terminé, les cavaliers rentrèrent tranquillement chez eux.

INFO MJ : Tu peux faire un post de conclusion dans lequel Harding réagit aux derniers événements, puis dire qu'il rentre à Edoras. La quête sera ensuite terminée.
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Harding
Sam 17 Sep - 11:55
*Baldor ? Le sergent ? Mais il était en mission spéciale depuis plus d'un mois !?*

Harding accusa le coup de la supercherie. Néanmoins, cette épreuve était une marque de réussite, et il se voyait récolter les honneurs de cet ultime exercice. Aidant le vétéran à se relever, Harding regretta d'avoir frappé si fort avec sa lance, mais au moins, personne n'avait à douter de sa volonté d'arrêter les ennemis du Roi ou a rire de sa force, Baldor le premier.

Déorwine rappela la troupe pour organiser le retour au bercail, sonnant de son cor à la sonorité si reconnaissable. Tout le monde se félicita de l'exercice et du comportement organisé de chacun. Le jeune cavalier apprécia tout particulièrement les félicitations de son sergent et de l'avenir qu'il lui envisageait. De tout temps, Harding souhaitait faire partie de la cavalerie du roi, mais n'avait-il jamais songé à commander même un groupe ? Les souvenirs qu'il avait de son passé où Thorongil et Glorfindel lui inculquaient des leçons de sagesses, de commandement et stratégies lui revint. Le sourire aux lèvres, le cœur léger, le cavalier prit place dans la colonne de retour, chevauchant en troisième position. Il se laissa aller à bailler sans retenue, l'ivresse de l'alcool puis de la victoire laissant place à la fatigue. La gueule pâteuse, il trouva dans sa poche de la feuille à mâcher, histoire de passer le goût âcre de ces dernières boissons.

Les portes d'Edoras furent passer et les gardes applaudissaient sobrement le retour des cavaliers et du sergent. Etaient-ils eux aussi dans le coup ? Ou avait-ils eux-mêmes échoués une mission de surveillance ? De toute façon, bien qu'essentielle, Harding savait que la piétaille était de la petite milice à peine apte à tenir une arme. Ces gars là se sentaient pourtant gonflés d'orgueils à avoir un minimum d'autorité ou pouvoir sur tous les passants, mais face à l'ennemie, nul saurait combien de temps un de ces hommes tiendrait son poste avant de fuir.  Harding avait pourtant longtemps servis à leurs côtés, lui-même était un cavalier étant arrivé sur le tard comparé aux jeunes nobles qui dés leur seizième printemps se voyaient recrutés et que même déjà avant, recevaient un entrainement bien particulier.

La nuit était noire et la lune pleine baignait de lumière les allées vides de la capitale. Harding quitta ses camarades à l'écurie pour prendre la direction de l'auberge où il avait "emprunté" Cheval, son destrier du soir. Mettant pied à terre, il flatta le col de la monture et attacha les brides au piquet. Une lueur se dessinait derrière la fenêtre, le cavalier se retira dans l'ombre du premier porche quand l'aubergiste et le propriétaire du cheval sortirent pour attester que le larcin avait finalement était rendu, sans que jamais quiconque n'ait su ce qu'il en était de l'identité du voleur.

Harding regagna ses quartiers et quitta ses affaires pour se coucher sur son lit de paille. Brandbeorth reposant au sol, toujours à portée de main. Resongeant à cette soirée, le jeune promu ne pensait plus à son ventre qui se tordait sous la digestion de la boisson, mais aux félicitations et aux joies de cette journée. Tombant dans le sommeil, il grommela : "Pour le Roi !"
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