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An 3001 du Troisième âge.

Une période troublée débute en Terre du Milieu. Quelques-uns ressentent que le Mal refait surface et d'autres l'affrontent déjà en certains lieux. De nombreuses questions restent tout de même sans réponse...
Qui sait ce qui peut se passer par-delà L'Ephel Dúath ? Qui peut vraiment croire au retour du Seigneur des Ténèbres et de ses légions d'Orcs ? Qui prend la peine d'écouter ou bien de croire les rumeurs concernant les Gobelins, l'Angmar ou les peuplades du Sud ?

Ce qui est indubitable, c'est que l'heure est venue pour la Terre du Milieu de se préparer à nouveau, pour la guerre...




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Le RP a commencé le 5 septembre à 00h01 ! InRp nous sommes en septembre 3001 du T.Â.
01/09/22

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Des rumeurs se sont fait entendre récemment à propos de Tharbad... On dit que quelque chose se trame aux alentours des décombres de l’ancien fort...Lire la suite
08/09/2022

En Terre du Milieu nous sommes à la fin du mois Hísimë (novembre) selon le Comput des Intendants du Gondor. L'automne est dans son dernier tiers.

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Les règles du pillage
Redoc
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Redoc
Mer 7 Sep - 15:27
- Hissez moi cette voile, bande de vermines ! Plus vite que ça ! Sinon je vais venir vous pendre par les tripes à ce maudit mât !

Le poète qui s'exprimait ainsi se nommait Losgar. C'était un grand type au regard mauvais avec des mains qui semblaient faites pour casser des bûches. Timonier à bord de l'Ombre rouge, son rôle était de gérer les membres d'équipage pour manœuvre l'imposante Caraque. Tâche qu'il accomplissait depuis douze ans maintenant, un grand honneur pour un bâtard dans son genre qui n'avait connu que la misère avant d'apprendre -à la dure- comment naviguer. En réponse à sa clairvoyante consigne, les matelots s'exécutèrent et bien vite, une voile d'un rouge sang très convaincant, s'éleva sur le grand mât. Le vent s'engouffra dedans et le navire fit un bond vers l'avant...

L'encrier du capitaine Marös de Caldùn se renversa sur la lettre qu'il écrivait à sa femme, tranquillement installé dans sa cabine. Il jura et s'empressa d'essayer d'arrêter les dégâts à l'aide de son mouchoir de poche. Jurait-il contre l'encrier ? Contre le Timonier ? Ou contre lui-même puisqu'il avait donné l'ordre d'avancer "toutes voiles dehors" en direction de Harnen. Atteindre cette ville n'était pas l'objectif du Corsaire, qui n'aurait su que faire d'une antique cité détruite. Il voulait simplement la contourner pour atteindre quelques villages de pêcheurs installés au bord du fleuve Harnen. Il souleva son mouchoir, maintenant imbibé d'encre noir, jeta un coup d'oeil à sa lettre devenue illisible et jura à nouveau.

Dans le château de proue, Redoc était en train de trier ses herbes. Il disposait de plusieurs pots qu'il étiquetait et rangeaient dans sa malle de voyage. Certains pots indiquaient "Houblon" ou encore "Avoine fleurie", mais les plus nombreux étaient ceux de pavot. Le pavot lui servait à endormir ses victimes afin qu'ils ne puissent pas geindre ou crier au moment du sacrifice. Certains Augures, dont le propre père de Redoc lorsqu'il était en vie, appréciaient que les rites de déroulent avec des cris et des larmes, mais ce n'était pas le cas de Redoc. Il n'avait jamais apprécié de transformer une cérémonie en un spectacle. La cruauté n'avait pour lui, pas sa place dans un acte qui visait à honorer le Maître Noir et à lui demander quelques faveurs. Si certains pirates s'étaient interrogés à ce sujet lorsque Redoc avait rejoint l'équipage, personne n'avait osé lui poser la question. Lorsqu'on toqua à sa porte -être Augure lui apportait quelques avantages dont celui d'avoir une cabine- il referma prestement sa malle. Il en avait fait l'aquisition après le premier raid auquel il avait participé sous les ordres du capitaine Marös.

- Oui ?

L'homme qui entra était jeune. C'était l'une des dernières recrues embarquées quelques jours auparavant, qui répondait au surnom de Jig. Il occupait le poste de sergent parmi les soldats grâce à son expérience de la guerre. C'était un Númenóréen Noir d'une trentaine d'années qui n'avait pourtant pas daigné participer à la cérémonie organisée la veille du départ de l'Ombre rouge. Redoc ne put s'empêcher d'afficher une moue de réprobation en le voyant.

- Le capitaine vous fait savoir qu'on passera bientôt près d'Harnen...

En plus de n'être pas un véritable serviteur du Maître Noir, ce Jig n'utilisait jamais le titre de Redoc lorsqu'il s'adressait à lui. Décidément, les jeunes de nos jours... pensa Redoc. Il ne se donna pas la peine de répondre à l'insolent, se contentent de le suivre vers le pont principal. Les autres marins qu'il croisa, qu'ils soient Númenóréens Noirs ou pas, s'inclinèrent devant lui ou prirent au moins la peine de le saluer. Cela renforça encore plus l'agacement de Redoc envers Jig.

En levant la tête vers la poupe, Redoc aperçut le capitaine, qui hocha la tête dans sa direction. L'Augure lui répondit de même puis tourna la tête vers babord. La première chose qu'il vit de l'antique cité d'Harnen, ce furent les amas de pierre. Si certains bâtiments conservaient en partie leur ancienne apparence -il put par exemple reconnaître quelques tours et une partie du palais- c'était loin d'être le cas pour la majorité qui n'étaient plus que des ruines inutiles.

- Les desseins de Sauron sont impénétrables.

Redoc se tourna vers Jig, qui regardait dans la même direction que lui et venait de dire ces mots.

- Pourquoi vous dites cela ? questionna l'Augure non sans une certaine aigreur dans la voix.
- Cette ville représentait le pouvoir du Gondor sur l'Harondor. Pendant longtemps, les Corsaires ont pillés la région jusqu'à ce qu'ils parviennent à affaiblir et affamer la cité. Puis les habitants ont fuis. Pourquoi l'Umbar n'a-t-elle pas fait la conquête de cette ville ? N'est-ce pas la volonté de votre maître de contrôler toujours plus de territoires ?
- Mon maître ? grogna Redoc tout en se tournant vers Jig. Aurais-tu oublié qui tu es? Ne sais-tu donc pas ce que ça veut dire, d'être unNúmenóréen Noir ? Peut-être faut-il que j'aille chercher ma dague, afin de regarder la couleur de ton sang ?

L'autre se contenta de hausser les épaules et de lui tourner le dos, s'éloignant comme si de rien n'était. Redoc fit un pas en avant, avec la ferme intention de le bousculer, mais un autre homme s'interposa.Plus grand que l'Elu, Terendul était aussi bien plus large que lui. Et il n'était pas là par hasard. Ayant entendu l'échange, il avait décidé d'intervenir avant que Redoc ne fasse une bêtise.

- Pardonnez moi, Augure, mais je me devais d'agir. Je crains que le capitaine n'apprécie pas trop qu'une bagarre éclate à bord. Surtout lorsque nous sommes en route pour un pillage...  

Il semblait gêné ou en tout cas un peu hésitant dans ses paroles, ce qui tranchait avec son apparence impressionnante. Terendul n'était pas un Númenóréen Noir, mais lui assistait a toutes les cérémonies et faisait preuve d'une grande ferveur. Il faisait partie de ceux qui avaient le plus rapidement les paroles rituelles et les psalmodiaient en choeur. Redoc fit un pâle sourire à son interlocuteur.

- Je crois que tu as parfaitement raison, Terendul. Tu es un brave homme.

Pour toute réponse, l'autre eut un grand sourire. Redoc se détourna et continua à regarder la cité, qui n'allait pas tarder à disparaître à l'horizon. Le navire avançait bien, grâce à des vents favorables. La nuit arriverait dans quelques heures, juste à temps pour qu'ils approchent des premiers villages. Selon le capitaine en tout cas. Redoc avait enfin obtenu le droit de participer au pillage. Cela voudrait dire qu'il aurait le droit à une plus grosse part du butin... mais aussi qu'il allait devoir le récupérer lui-même contrairement aux autres fois. A l'idée de devoir se battre, il eut un moment d'hésitation. Il ne craignait pas d'être tué par de simples paysans, mais parviendrait-il à ôter la vie aussi facilement que pendant les sacrifices ? Il serait très certainement fixé avant l'aube...

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Eru Ilúvatar
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Eru Ilúvatar
Lun 12 Sep - 22:31
La nuit tombée petit à petit sur l'Harondor, et Ciryamir n'avait pas encore passé les ruines d'Harnen. Son voyage tendait a s'éterniser, entre les brigands qui tendait de l'embusquer pour prendre ses possessions depuis maintenant deux jours, repartant blessés et avec quelques compères en moins a chaque fois, et la tête de sa cible qui commençait sérieusement a sentir mauvais sous la chaleur du soleil, il ignorait laquelle de ses deux conditions était la plus terrible. Sérieusement, quel dignitaire pourrais vouloir la tête d'un rival comme preuve de sa mort? Surtout quand la cible se trouvait au gondor, et que le voyage se faisait a dos de cheval. Qui décéda quelques heures plus tôt d'une blessure infligé par un de ses détrousseurs en herbe. Sans compter la fatigue cumulé depuis le début du voyage, et les quelques blessures occasionnées, le hasharin était sérieusement énervé, et épuisé.

*Quand je rentre, j'empoche ma prime et je passe une semaine au bordel le plus proche.*

Assassin de métier, formé depuis qu'il est en âge de tenir debout, le numénoréen noir c'était forgé une réputation de tueur sanguinaire ; froid et sans pitié au fil de ses contrats, n'hésitant pas a tuer quelques innocents pour masquer ses traces. Considéré aujourd'hui comme le meilleur de son ordre, c'est à lui que l'on confiait les contrats les plus délicats, ou les plus difficiles a réaliser. Tristement surnommé la «main d'Umbar» par son peuple, il était autant craint que respecté par ses pairs . Le hasharin espérait rentré au bercail assez vite, un contrat de plus encore réalisé avec succès, afin de pouvoir se noyer de nouveau dans l'alcool et les femmes. Alors qu'il somnolait a moitié en marchant ; l'odeur de pourriture de la tête de son compagnon de voyage, et le retour de son aigle ; envoyé en éclaireur un peu plus tôt, le tira de ses pensées. S'il revenait à lui, c'est qu'il devait avoir trouver un village proche. Le hasharin se réjouit quelque peu, enfin un endroit ou passer une nuit, un tantinet confortable avant de continuer son périple. Même si les villages environnant Harnen était principalement peuplé d'anciens gondoriens, ils n'hésiteraient pas a héberger l'assassin en échange de quelques pièces d'or, ou de la promesse de rester en vie après avoir perdu un œil ou un membre, pour les plus réticents. Il accéléra alors le pas, la nuit était déjà bien proche, et il espérait bien atteindre le village avant qu'il ne fasse entièrement nuit.


Quelques dizaines de minutes plus tard, alors qu'il pouvait voir les habitations au loin, il discerna des cris et croisa quelques femmes et enfants qui partaient en courant dans la direction opposé, d’où venait le hasharin. Quelques affaires dans les mains, Ciryamir pressa le pas, curieux de voir ce qui pourrais faire fuir ses pêcheurs. Lorsqu'il entra dans le village les hommes s'affairaient a mettre des barricades de ci de la, et tous avaient dans leur mains, fourche, hache ou autre objet pouvant servir a tuer, si tant est qu'on soit un peu inventif. La Main d'Umbar posa son sac de voyage dans un coin qu'il cachât sous un grand morceau de tissu qui traînait a côté et avançât vers les hommes.


«Que vous arrive t-il?»


L'homme le plus proche de lui, qui lui tournait le dos, sursautât. Il commençât par le scruter puis lui répondit avec hésitation.

«Ce n'est pas le jour d’accueillir des étrangers pour nous, fuyez avant que ses pilleurs ne vous réserve le même sort que le notre!»

Visiblement ces pignoufs avaient décidé de mourir pour défendre le peu qu'ils devaient posséder, Cyriamir s'approchât alors de l'eau et scruta l'horizon, il pouvait discerner la forme d'un navire se dessiner a l'horizon. Navire qui semblait arriver a vive allure dans leur direction....
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Redoc
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Redoc
Lun 12 Sep - 23:33
Le capitaine Marös de Caldùn fit réunir son équipage. Pour cela, il ordonna d'abord au Timonier de faire réduire la voilure, mais de laisser une ou deux voiles hissées, pour que les villageois voient bien leur couleur. A chaque pillage, le capitaine suivait la même routine, il approchait rapidement de la cible au début de la nuit puis attendait près d'une heure avant d'attaquer. Cela laissait ainsi la possibilité aux futurs victimes de se préparer un peu pour se défendre-ce qui rendait le pillage plus intéressant- mais cela leur laissait aussi le temps de ruminer en se demandant pourquoi les pirates n'attaquaient pas. A bord de l'Ombre rouge, on pouvait faire partie de l'équipage ou faire partie des soldats. L'équipage s'occupait de manœuvre le navire et les soldats se chargeaient des pillages. Cet harmonie était assez efficace. Redoc était sur le pont, comme tous les autres, lorsque le capitaine prit la parole:

- Compagnons ! Nous voici prêts pour un nouveau raid. Je me dois de rappeler les règles du pillage pour les petits nouveaux. Il fit une pause pour prendre le temps de croiser le regard de plus d'un lascar sur le pont, puis reprit: Un quart du butin me revient en tant que Capitaine. J'en dépense une partie pour mon propre usage et je garde le reste en cas de vache maigre ou de décès, pour envoyer à vos proches quand vous en avez. J'utilise aussi ma part pour payer la première tournée de bière après chaque raid. Sur le reste, deux tiers reviennent à ceux qui combattent, à parts égales sauf les officiers qui obtiennent chacun une demi-part supplémentaire, ainsi que le Timonier, parce qu'il gère l'équipage pendant le raid et notre Augure qui s'occupe des rites précédents l'assaut. Les soldats les plus récemment engagés n'obtiennent qu'une demi-part pour cette fois, afin de me rembourser l'achat de leurs armes, sauf s'ils se sont enrôlés en amenant leurs armes. Mon second, qui guidera une partie d'entre vous recevra une part complète supplémentaire. Enfin, il reste un tiers qui va à ceux qui manœuvrent l'Ombre rouge et ne participent pas au raid. Parmi eux, les plus récemment arrivés obtiennent une demi-part seulement, car le reste sert à rembourser les frais liés à leur engagement et à la nourriture. Si quelqu'un s'oppose à cette répartition, il peut venir que je lui apprenne à se la fermer.
Pour qu'il n'y ait pas de malentendu entre nous, je vais préciser tout ce qui s'apparente à du butin. Les pièces d'or, d'argent ou de cuivre, les bijoux et autres objets précieux, les armes de bonne facture, le vin de qualité supérieur, les objets comportant des dorures, les vêtements de soie et tout ce qui brille de manière générale. Est-ce que c'est bien clair?


     Le capitaine attendit quelques instants. La plupart des membres d'équipage hochèrent la tête, grognèrent pour répondre oui ou exprimèrent leurs pensées d'une manière ou d'une autre. Redoc lui, observait les autres, pour repérer tout homme qui pourrait poser problème. Surtout, il fixait Jig, espérant que celui-ci conteste les ordres du capitaine afin qu'il puisse... malheureusement Jig hocha la tête. Le capitaine sourit et dégaina son sabre.

- Alors, compagnons, il ne me reste plus qu'à vous donner le signal! En avant!

     Un cor retentit, le bruit des lames que l'on dégaîne emplit l'air et... l'assaut débuta. Depuis quelques jours, Redoc ressentait une certaine impatience vis-à-vis de ce raid. Il n'y avait encore jamais participé et avait donc envie de remédier à cela. Mais maintenant que le moment était -trop vite- venu, il commençait à hésiter. Il portait son armure légère par dessus sa cotte de maille, des brassières et un bouclier rond pour se protéger. En armement, il avait choisit d'emporter son épée numénoréenne (actuellement dans son fourreau) et son arbalète à répétition. Enfin, son cor pendait à sa ceinture, sans qu'il sache trop à quoi il lui servirait.
     Suivant le mouvement, il s'approcha du bastingage et descendit à l'aide d'une échelle de corde. Le navire s'étant rapproché au maximum de la rive, l'eau de lui arriva pas tout à fait aux épaules, ce qui présentait tout de même une première difficulté, avec tout ce qu'il trimbalait sur lui.
     Cahin-cahan, il rejoignit la terre et s'y hissa tant bien que mal. Certains pirates portaient des torches et les avaient protégé pendant le passage dans l'eau. Redoc les remercia intérieurement car ainsi, il put avancer sans se casser la figure.
     Le village était éclairé lui aussi, car les villageois -de piètres combattants-n'imaginaient sûrement pas devoir se battre dans le noir. Redoc ne faisait pas partie des hommes de tête, si bien que lorsqu'il atteignit les premières habitations (les plus proches du rivage) d'autres étaient déjà en train de les fouiller. Des cadavres de pêcheurs gisaient sur le sol et la frêle barricade avait été éventrée. L'Augure prit une grande inspiration et il se mit à courir en direction des maisons suivantes. La première qui se présenta à lui était une chaumière miteuse dont la porte ne résista pas longtemps. A l'intérieur, il trouva une unique pièce au milieu de laquelle un feu brûlait dans l'âtre. Les occupants pouvaient donc ne pas être loin. Il serra plus fort son arbalète et se tint prêt à s'en servir. De l'autre main, le Númenóréen Noir commença à fouiller la baraque. A part des aliments et divers objets qui devaient servir à la pêche, il ne trouva d'abord rien. En soulevant le couvercle en terre cuit d'un vase tout moche, il aperçut enfin quelques piécettes. Le temps qu'il s'en empare, il entendit du bruit derrière lui.

     Sans réfléchir, Redoc se retourna et tira avec son arbalète. Le Maître Noir en soit remercié, le carreau se ficha dans le mur, près de la tête d'un autre pirate. Ce-dernier regarda tour à tour l'Augure et son arme avant d'éclater de rire et de quitter la maisons sans dire un mot. Redoc souffla de soulagement et continua son œuvre. Il se demandait ce qu'aurait dit le capitaine en apprenant qu'il avait embroché l'un de ses pirates par erreur...  Marös n'était pas un sentimental, mais il faisait régner une discipline de fer au sein de son équipage pour éviter les problèmes.

     L'Augure se trouva ensuite une autre maison qui n'était pas prise d'assaut par certains de ses compères. Il y trouva deux coupes d'argent qui ne semblaient pas trop à leur place dans un village comme celui-ci. Il se dit donc qu'elles ne manqueraient à personne tandis qu'il les rangeait dans sa besace. Il entendit des bruits de pas dans son dos, mais pensa d'abord que c'était encore un pirate. Lorsqu'il se retourna, bien décidé à annoncer qu'il avait trouvé cette maison en premier, il se reçut un grand coup dans les côtes.
     Si son armure empêcha à la fourche de lui entailler la peau, le coup lui vida les poumons d'un seul coup. Il eut par chance le temps de lever son bouclier pour parer le second coup alors qu'il respirait difficilement. Son adversaire était un paysan au regard méchant, peut-être le propriétaire des deux coupes?

- Tu vas me rendre mes coupes en argent, sale pirate!

     Oui en effet, elles semblaient lui appartenir. Redoc lâcha son arbalète et dégaina son épée, plus propice à un combat rapproché. Dans un espace restreint comme la pièce dans laquelle ils se trouvaient, il disposait d'un avantage certain sur son adversaire qui devait manier sa grande fourche. Mauvais joueur, le paysan attrapa une assiette sur la table et la lança sans prévenir sur l'Augure. Il se protégea efficacement le visage avec son bouclier, mais reçu alors un coup dans le genou. Décidément, ce pêcheur semblait plus que déterminer à lui faire la peau ! Faisant semblant de reculer, Redoc allongea au contraire le bras pour planter sa lame dans la cuisse du paysan. Ce-dernier se mit à hurler comme un goret tout en s'effondrant, emportant la lame avec lui.
     Redoc s'empressa de récupérer son arme et quitta rapidement la maison, sans même prendre le temps d'achever son adversaire. Il continua sans se retourner et entra dans la maison suivante ou trois pirates vidaient déjà les placards. Il ne semblait pas y avoir quelqu'un d'autre dans cette maison.
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Eru Ilúvatar
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Eru Ilúvatar
Dim 18 Sep - 17:50
Alors qu'il voyait le navire commencer a ralentir pour accoster et débarquer ses hommes, l'assassin préféra quitter la plage pour retourner dans le village, derrière les pêcheurs qui avaient décider de rester pour se battre. Ce serait toujours mieux d'avoir un bouclier de chair devant soit, même s'il était Umbarien, ces pilleurs étaient souvent des idiots, et avaient tendance a vouloir tuer ce qu'ils trouvaient sur leurs passage. Il s'assurât que les brides retenant son arc court qui était dans son dos étaient détachées afin de pouvoir le sortir facilement si il le fallait. Cyriamir ne voulait pas combattre, surtout pas dans son état, mais il savait que ce serait sûrement inévitable, les corsaires Umbarien n'étaient pas réputés pour savoir faire la différence durant les pillages et il arrivait souvent que ses imbéciles s'entre tue. Il passât sa main gauche le long de sa ceinture pour sortir sa dague qui y était attachées sur l'arrière de sa hanche, posant sa main droite sur le manche de son cimeterre qu'il portait a la taille. Les premiers pilleurs étaient déjà arriver dans l'entrée du village et commençaient a fouiller les maisons, tandis que les pêcheurs tentaient tant bien que mal de survivre et de les repousser, ils avançaient de maison en maison et l'assassin serait bientôt fixé. Alors que deux des umbariens fonçaient sur lui en courant brandissant leurs épées courtes au dessus de leur tête, il resserra sa prise sur sa dague et se prépara a demander a être conduis a leur capitaine pour demander a rentrer. Mais comme il le craignait, l'intention des pilleurs n'était pas de discuter, le premier a arriver sur le hasharin tenta de le frapper avec le pommeau de l'épée au visage, le numénoréen noirs fût plus rapide, malheureusement pour le marin. Un vif mouvement sur ses appuies pour se décaler a la gauche du pirate en un mouvement de pivot, dans le même temps il profita pour donner un coup de taille horizontale dans le cou du malheureux. Qui se tenait la jugulaire et tomba en se vidant de son sang. Son camarade voyant la scène eût un moment d'hésitation mais il était déjà arrivé sur l'assassin, qui avait sortit son cimeterre de son fourreaux, il feinta un coup d'estoc dans le torse avec sa dague tout en lançant dans la foulée un coup de taille dans la jambe de son adversaire. Ce dernier s'écroula, l'artère fémorale tranchée, il ne lui faudrait pas plus d'une minute avant de mourir la sur le sable d'Harondor.

Cyriamir s'arrêtât quelques secondes pour reprendre son souffle, la fatigue de ces derniers jours ne l'aiderait pas a être efficace, mais il semblerait que les corsaires aient choisit leur destinée, et que la mort les trouverais bien assez tôt. L'Hasharin avait passer sa vie a apprendre l'art du combat et l'anatomie humaine, ses coups étaient rapide et précis, il ne frapper pour survivre ou se défendre comme les pêcheurs, il frappait pour tuer. Tuer, c'est ce qu'il faisait de mieux, et les marins aussi belliqueux soit il en ferait les frais, il fît quelques moulinets avec son cimeterre pour échauffer son poignet, et commençât a avancer vers un combat qui avait l'air de se dérouler a quelques mètres derrière une maison, le numénoréen noir allait commencer sa « danse macabre » et il ne laisserai aucuns survivants, même s'il devait rentrer a pieds, il ne tolérait pas que de simple humain umbarien puissent envisager s'en prendre a un hasharin de haut rang, numénoréen noir qui plus est. Lorsqu'il passât l'angle de la maison, deux pilleurs étaient occupés a tabasser a grand coup de pieds, un pauvre pécheur gisant a moitié mort sur le sol. Cyriamir rangeât son cimeterre, quite a devoir se battre autant s'amuser un peu, il approchât de celui qui se tenait le plus prêt de lui le plus silencieusement possible. Profitant du bruit que les os du malheureux pêcheur qui craquaient, il progressât rapidement et était a quelque centimètre de sa future victime, il fit alors un grand pas vers lui, ceinturant le cou de celui a sa gauche avec son bras, il ne laissât pas le temps au second pirate a sa droite de réagir, d'un rapide coup de dague il lui tailla les tendons de son bras gauche. Le pirate lachât son épée en hurlant de douleur, l'hasharin enchainât sur l'autre adversaire qu'il lachât tout en dirigeant sa dague vers le torse, le pirate eu le temps de dévier le coup mais la dague se plantât dans son ventre. L'assassin poussât alors sa victime contre le mur de la maison mettant tout son poids sur l'homme pour l'empêcher de le repousser il prit la dague a deux mains et d'un coup sec remontant le long de son ventre jusqu'au diaphragme, il sorti alors la dague et laissa le malheureux souffrir la, les boyaux tranchés et a l'air. Il se retournât vers l'autre et lui saisit la tête par les cheveux avant de lui trancher la gorge en regardant sa vie quitter ses yeux. Le pêcheur qui se faisait agresser quelques secondes plus tôt n'eût pas le temps de balbutier un merci que Cyriamir lui planta l'une des deux épées des pirates dans la gorge pour l'achever.



Il essuyât sa dague sur le corps encore chaud du pêcheur et continua sa route, un rictus macabre sur les lèvres. Il rangeât sa dague et sortit son arc court, profitant de la pénombre de la ou il était pour rester invisible il réussit a tuer trois autres victimes, pêcheur ou pirates, il ne le savait pas, et il n'en avait cure. Tout ce qui l'importait maintenant était de se débarrasser de tous ce qui vivait autour de lui. Il aperçut trois pirates rentrés dans une maison, et quelques secondes après un autre les suivit, il semblait plus hésitant, presque perdu, apeuré par la situation. Une bleusaille pensât l'assassin, mais il n'avait pas la même stature que ses brutes de pilleurs, un corps plus frêle mais une allure plus noble. Sûrement quelqu'un d'important pour leur équipages ? Il l'ignorait, et encore une fois il s'en fichait, il le tuerait comme les autres. Il avançât vers la dites maison, mais fut interrompu par un pirate qui tentât de lui donner un coup de torche. Cyriamir l'esquivât de justesse et réplique avec un coup de poing dans la face, sûrement la fatigue, mais il n'avait pas penser a changer d'arme et se baladait avec son arc a la main. Le pirate titubât sous le coup du numénoréen, lui laissant assez de temps pour prendre une flèche dans son carquois et la décocher dans le torse du pilleur a bout portant, qui s'écroulât lui aussi. L'hasharin ignorait qui étaient ses pirates, mais une chose est sur, leur équipages sera grandement diminué après ce pillage. Il ramassât alors la torche qui était tombée a côté de son ancien propriétaire, et allât jusqu'à la maison, il la lançât sur le toit qui avait l'air d'être fait en paille ou autre type d'herbe bien inflammable. La bâtisse en bois serait bientôt un brasier et le village suivra. L'assassin allât se placer dans l'ombre d'une maison, plusieurs mètres face a la porte de la maison en feu, l'arc a la main, une flèche encochée, prête a siffler sur le premier qui passerait la porte...


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Redoc
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Redoc
Lun 19 Sep - 20:40
Puisque les trois autres pirates semblaient occupés à fouiller le bas de la petite maison, Redoc grimpa à l'échelle qui menait au grenier. Dès le deuxième barreau, il se demanda si l'escalade en valait la peine. Que pouvait donc bien cacher dans son grenier un pêcheur fauché ? Cette première question en amena une autre que l'Augure s'était déjà posé plusieurs fois : pourquoi le capitaine de l'Ombre rouge s'obstinait-il à mener des raids contre des villages qui puaient la pauvreté à douze lieux ? Lorsque Redoc avait rencontré le capitaine Marös, celui-ci l'avait abreuvé de toutes ses histoires de glorieux pillages notamment au Gondor. Dans chaque récit, les pirates affrontaient une garnison de soldats et non pas quelques pêcheurs apeurés. Quant à la récompense, le vieux capitaine évoquait des montagnes de pièces d'or plutôt qu'une cargaison de poissons séchés ou quelques coupes d'argent piquées par la sulfuration. Se pouvait-il que Marös ait quelque peu enjolivé ses histoires ? C'était fort possible, et tout à fait acceptable de la part d'un pirate après tout, mais quand même...
Cette échelle était vraiment grande.
Redoc arriva enfin au sommet, mais à peine eut-il posé le pied sur le sol qu'il fut reçut par un véritable comité. Un pêcheur armé d'un long couteau lui entailla le bras avant qu'il n'ait eu le temps de se protéger avec son bouclier. Pourquoi avait-il laissé dériver ainsi son esprit ? Il aurait pu tout aussi bien perdre la vie. Il se concentra donc pour ne pas mourir, car ce serait une mort bien trop déshonorante pour un Numénoréen noir. Mais avant qu'il n'ait pu attaquer à son tour son adversaire, il reçut un coup sur l'arrière de la tête. Il bascula en arrière, apercevant une vieille femme armée d'une poêle à frire. Il poussa un cri mêlé d'un juron tandis que le pêcheur se rapprochait dangereusement de lui.

Heureusement l'attention des probables propriétaires de la maison fut attirée par une odeur étrange. Ils se détournèrent de Redoc pour voir que la toiture de chaume prenait feu. Très rapidement, à cause de l'absence de pluie des dernières semaines, une épaisse fumée se dégagea dans le grenier et des flammes prirent dans le chaume. Redoc jeta son épée et son bouclier dans le trou de l'échelle puis rampa dans cette direction. S'agrippant de mieux qu'il le put à un barreau, il se laissa glisser vers le rez-de-chaussée. La réception fut dure, mais moins que ne l'aurait été un couteau émoussé de pêcheur enfoncé dans sa poitrine. Il grogna et tenta de se redresser. Les deux occupants du grenier tentèrent de redescendre aussi, mais les trois autres pirates, attirés par les pirouettes de Redoc vint ôter l'échelle et refermer la trappe. Les pauvres pêcheurs hurlèrent, demandant grâce, mais cela ne fit que provoquer le rire des pirates.
Redoc s'apprêta à dire quelque chose, mais il se retint. Sans cet incendie inopiné, il aurait été certainement mort à cet instant. Ces sales sous-hommes avaient donc mérités une mort terrible. Il adressa quelques mots au Maître Noir avant de demander à l'un des pirates de l'aider à se relever. Celui qui lui tendit la main s'appelait Geri. Il avait toujours été cordial avec l'Augure depuis son intégration à l'équipage.


- Merci, Geri. Sortons d'ici maintenant, avant que nous ne soyons bloqués dans cette maison en flamme.

L'autre hocha la tête pour montrer qu'il était d'accord. Geri s'empressa d'ouvrir la porte puis s'élança dehors. Il se passa alors deux choses qui semblaient évidemment liées. Premièrement, Geri poussa un étrange couinement pour un pirate qui venait d'échapper à la mort par brûlure. Deuxièmement, il s'affala en arrière, une flèche profondément enfoncée dans la poitrine. L'un des deux autres pirates poussa un cri de surprise et s'empressa de donner un coup de pied dans la porte pour la refermer. Il se mit à jurer. Les trois hommes s'abritèrent derrière le maigre mobilier. Redoc, s'était réfugié derrière la table qu'il avait renversé avec l'autre pirate, un dénommé Arv. Essayant de garder son calme, l'augure demanda:

- Est-ce que vous avez vu d'où le tir venait ?
- Non, répondit Arv mais je comprend mieux pourquoi la maison est en train de cramer. A voir comment la flèche est enfoncée dans son torse, le tireur ne devait pas être très loin.
- Quel chien ! Bordel de village de merde. Comment qu'ils se sont dégotés un si bon archer ?
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Ce qu'il veut dire, Augure, c'est que ce n'est pas un pêcheur qui a fait le coup. L'action semble bien trop réfléchie et le tir trop précis. Mortellement précis. Il va falloir qu'on trouve une solution pour sortir et vite.

Redoc se rendit alors compte qu'on n'entendait plus les pêcheurs hurler, dans le grenier. Certainement qu'ils étaient morts brûlés ou à force de respirer la fumée. Fait plus inquiétant, ladite fumée commençait à envahir la pièce, signe que les flammes ne tarderaient pas non plus. Adepte des sacrifices par le feu, un grand classique parmi les Augures qui connaissaient le goût du Maître Noir pour les flammes, Redoc ne tenait pas à finir lui-même grillé. Il s'était imaginé un plus brillant avenir que celui-là,  bien qu'il doutait d'y parvenir. Même s'il s'en sortait vivant.

- Alors suivez-moi ! Et faites ce que je dis !

Redoc prononça ces mots avec une assurance qu'il était loin de ressentir. Mais il venait de décider qu'être tué par une flèche étant mieux que par les flammes. Arv et lui soulevèrent la table et la firent pivoter pour qu'elles puissent passer par la porte. L'autre pirate prit des couteaux à lancer en main et alla se placer près de la porte.

- A mon signal... Maintenant !

Le troisième larron ouvrit la porte en grand et les deux hommes portant la table s'élancèrent dehors. Lorsque la première flèche s'enfonça dans le bois dur de la table, Redoc eut une pensée pour cet archer. Voir ainsi débouler une table fuyant une maison en feu, c'aurait pu être amusant si l'Augure ne jouait pas sa vie. Alors qu'ils posaient leur encombrant bouclier sur le sol -tout en restant bien cachés derrière- les deux hommes laissèrent le troisième pirate s'approcher pour lancer ses couteaux. Une nouvelle flèche atteignit la table, tandis que deux couteaux partaient dans la direction approximative du tireur.

Redoc et le pirate nommés Arv profitèrent de cet échange de projectiles pour se tirer de là, chacun dans une direction opposée. Redoc courrait en essayant de s'abriter du mieux qu'il le put derrière son bouclier. Il trouva refuge derrière l'angle de la maison voisine. Sans trop savoir ce qui arrivait à ses deux compères d'infortune, il scruta à droite et à gauche, à la recherche du tireur.
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Eru Ilúvatar
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« Le père de tout », créateur d’Arda et des Ainur
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Eru Ilúvatar
Mar 20 Sep - 21:39
Cyriamir attendais patiemment, l'agitation alentour dans le village n'était plus rien a ses oreilles, concentré sur la porte de la maison, il n'attendait qu'une chose, qu'une cible en sorte. Le feu commençait a bien prendre dans la maison, et l'on commençât a entendre des cris. Parfait, pensa t-il, il ajusta sa visée, la flèche partirai droit dans l’encadrement au moment ou un homme ouvrirai la porte. Il vit alors la porte s'ouvrir et une silhouette se dessiner a toute vitesse, il ne lui fallût pas plus d'une seconde pour ajuster le tir et décocher, la flèche sifflât tout droit pour se planter dans le torse du malheureux qui tentait de sortir, s'écroulant dans le brasier. S'il n'était pas mort, cela ne tarderai pas, la porte se referma violemment, ses résidents temporaires ont du refermer en panique pour éviter le même sort. L'assassin pris une deuxième flèche dans son carquois, accroupis dans l'ombre, ses mouvements étaient précis, fluide, et assez lent pour être discret. Deux personnes passèrent en courant devant lui, partant a l'opposé de la maison enflammée, ne le remarquant pas. Sans doute des pêcheurs affolés qui tentait de fuir à toute jambe. L'hasharin détourna le regard de la porte qu'une seule seconde, mais cela suffit aux pirates pris au piège pour réussir a sortir. Lorsqu'il se concentra de nouveau sur la porte cette dernière était ouverte et une grande planche avançait vers l'extérieur. Le numénoréens noirs eut un tir réflexe la flèche allât se planter droit dans le bouclier de fortune. Quel idiot, gâcher de précieuse flèche ainsi. Il en réarma une avec la même fluidité qui le caractérisait si bien ; profitant de la progression a couvert de ses adversaires pour analyser la situation. Lorsqu'il compris que le bouclier de fortune était une table il eu un sourire malsain, enfin quelqu'un d'un tant soit peu intelligent, peut être enfin un défi a relever. Il posèrent la table au sol, et un des pirates commençât a lancer des couteaux dans une direction approximative vers l'assassin, il en entendit un se planter dans le bois quelques centimètres au dessus de sa tête, une chance qu'il était accroupi. Deux autres pirates sortirent de leur table portative partant en courant dans des directions opposées, Cyriamir réfléchit rapidement, et l’achat sa dernière flèche sur le malheureux qui avait failli le tuer, la flèche encore une fois précisément mortelle touchât sa cible. L'assassin rangeât son arc et sortit de sa cachette tout en reprenant en main sa dague et son cimeterre, il avançât vers la maison en flamme et s’arrêtât devant regardant a sa droite et sa gauche pour voir ou étaient partis les deux autres pirates. Il assura sa prise sur ses armes et partit a sa gauche, avançant pas à pas, prenant soin de vérifier chaque coin d'ombre, il ne se laisserait pas surprendre a ce jeu. Il continuait d'avancer petit à petit, toujours à l'affût et prêt a tuer le moindre idiot qui oserait tenter de le surprendre. Il décida alors de jouer une ultime carte, si comme il le pensait l'un des pirates était plus intelligent que la moyenne peut être aurait il le discernement de mettre fin a ce bain de sang avant qu'il ne reste plus âme qui vive.


«Allons, pourquoi se cacher? Ne sommes pas entre bonnes gens civilisés? Cette situation n'est qu'un malheureux malentendu vous savez. Vous devez vous en doutez maintenant mais, je ne suis pas un vulgaire pêcheur comme ses gens, vous savez ce qu'on dis, mauvais endroit mauvais moment. A l'heure actuelle et au vu du nombre de morts laissés derrière moi, je dirais que votre avenir est plutôt sombre. Et je doute que vous préféreriez vivre pour raconter cette histoire a vos potentiels futur enfants non? Nous sommes entre Umbarien, et cela me fais mal de devoir tuer nos frères maintenant si peu nombreux. Après tout, ne représentons nous pas l'héritage du grand Ar-Pharazon ? Ne servons nous pas le même maître?»


Il marquât une pause, espérant avoir viser juste en pariant sur la présence d'au moins un numénorén noir, et il espérait aussi que son discours soit assez convaincant pour ne pas avoir encore à se battre. Il était fatigué, la blessure a sa hanche infliger par un des brigands qui le chassait c'était ré-ouverte et il n'avais plus envie de continuer ce petit massacre. D'autant plus que s'il tuait tous le monde, il aurait certes un navire pour rentrer en Umbar, mais personne pour le manœuvrer.


«Allons soyons raisonnable et discutons, tous ce qui c'est passé jusque la n'a été qu'une succession de malheureux événements, je ne souhaite pas défendre ses vulgaire gondorien, je veux juste rentrer en Umbar, retrouver mes frères d'armes et oublier toutes cette histoire qui n'a été qu'un fiasco depuis le début. On peut trouver un arrangement, ou continuer jusqu'à ce que mort s'en suive, mais si je dois mourir, je vous promets que j'en emmènerai encore beaucoup avec moi avant de tomber. Je pense que vous me connaissez, au moins de nom, l'on me surnomme La Main d'Umbar. Et je peux vous promettre, que le grand maître de l'ordre des Hasharins sera vous retrouvez, et venger ceux qui ont tué son meilleur assassin, ou récompensé ceux qui l'ont aidés. Le choix vous appartient désormais, pirates!»


Il s'arrêtât dans ce qui semblait être une sorte de petite place ou les pêcheurs devaient avoir coutume de se rassembler, le feu qui se propageait maintenant au maison voisine éclairait l'endroit. Cyriamir se plaçât bien au milieu de la place, de façons a ce que l'on vois bien sa tenue si unique que l'on associé aux assassins personnels des dirigeants d'Umbar. Et que les corsaires comprennent leur erreur commise en essayant de le tuer...
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Redoc
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Redoc
Sam 24 Sep - 8:31
Il va pas la fermer sa gueule ?!

Pensa Redoc en son for intérieur, ou plutôt il le gueula dans sa tête. On était en pleine nuit, dans un village de pouilleux du Harondor et Redoc voulait simplement faire son premier pillage, en s'imaginant qu'il serait tranquille. Mais non ! Il avait fallu qu'il tombe -lui et pas un autre !- sur un cinglé qu'était sûrement le champion de tournoi de tir à l'arc de son village de naissance, vu comment il avait descendu plusieurs pirates depuis tout à l'heure. Et en plus de ça il était beaucoup trop bavard ! Et voilà que monsieur racontait sa vie, qu'il se prétendait originaire d'Umbar. Et en plus il avait la prétention de dire qu'Arve et lui le connaissait... Nom d'une pipe. Ce type était sûrement le plus étrange que Redoc ait rencontré de toute sa vie.

- Tu parles trop !

Redoc avait dit cela sans trop réfléchir au fait que son adversaire pourrait maintenant mieux déterminer ou il était. L'assassin s'était déplacé aussi, il s'était maintenant positionné au milieu d'une place. Mais pourquoi voulait-il s'exhiber ainsi ? Redoc jeta un œil discret vers l'autre. Voulait-il montrer sa tenue ? Etait-ce la dernière collection de chez AssassinsBavards ? Redoc n'était certainement pas un assez fin connaisseur des tailleurs d'Umbar pour pouvoir le déterminer d'aussi loin et en pleine nuit !
Heureusement pour Redoc, Arve semblait être dans le même état d'esprit. Le pirate dégaîna son arme et se jetta sur la fameuse Main d'Umbar. Redoc ne perdit pas une seconde. Il attrapa son arbalète à répétition et tira à plusieurs reprises en direction de l'assassin. Ce-dernier devait certainement être trop occupé avec Arve qui courrait sur lui.

Prenant une grande inspiration, Redoc lâcha son arbalète, prit en mains son épée et chargea aussi l'assassin. Tout cela s'était passé en quelques instants à peine. A tel point que Redoc était incapable de dire si ses carreaux avaient fait mouche. Il ne savait même pas si Arve était encore en vie, car Redoc se contentait de fixer sa cible des yeux. Peut-être que Redoc allait y laisser sa peau cette nuit, dans ce village crasseux. Mais qu'importe ? Ce qui était certain, c'est que l'assassin n'était pas encore mort. Mais Redoc ferait ce qu'il faudrait pour que ça arrive enfin.
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