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An 3001 du Troisième âge.

Une période troublée débute en Terre du Milieu. Quelques-uns ressentent que le Mal refait surface et d'autres l'affrontent déjà en certains lieux. De nombreuses questions restent tout de même sans réponse...
Qui sait ce qui peut se passer par-delà L'Ephel Dúath ? Qui peut vraiment croire au retour du Seigneur des Ténèbres et de ses légions d'Orcs ? Qui prend la peine d'écouter ou bien de croire les rumeurs concernant les Gobelins, l'Angmar ou les peuplades du Sud ?

Ce qui est indubitable, c'est que l'heure est venue pour la Terre du Milieu de se préparer à nouveau, pour la guerre...




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08/09/2022

En Terre du Milieu nous sommes à la fin du mois Hísimë (novembre) selon le Comput des Intendants du Gondor. L'automne est dans son dernier tiers.

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La nuit porte conseil [Salle du feu] [TERMINÉ]
Glorfindel
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Glorfindel
Mar 6 Sep - 22:48

Les jeux d’ombres faisaient de la Salle du feu un théâtre à la fois lugubre et réconfortant, chassant à la fois le malin du Dernier Refuge et laissant entrer les créatures d’Elbereth, fussent-elles lucioles ou esprits féériques. Le parfum du cèdre qui émanait du grand âtre se combinait aux essences florales dans une danse invisible dont les Premiers Nés raffolaient. Or, seulement une poignée d’entre eux détenaient le privilège de pénétrer ce repère au cœur de la Maison d’Elrond, qui ne laissait entrer que ses plus proches compagnons. Glorfindel, Lindir, Erestor, ainsi que sa progéniture, la douce Arwen et les jumeaux Elladan et Elrohir, faisaient partie de ceux qui n’avaient plus à gagner la confiance du Peredhel, plus grand guérisseur de la Terre-du-milieu et protecteur des Noldor depuis la chute de Gil-galad.

Ce soir-là, la lueur des flammes exacerbait les traits sévères et les visages penseurs du cercle fermé qui s’était réuni autour d’un nouveau débat. Alors qu’ils avaient plutôt l’habitude de se rencontrer pour écouter des chants et partager de conviviaux moments, l’heure était à la discussion ce soir et Glorfindel était celui qui avait attisé les réactions. On l’avait questionné pendant quelques heures avec une rhétorique lente, mais tranchante, typique des Elfes et de ceux qui avaient vu le monde changer à travers les âges. Glorfindel n’avait pas fini de faire bouger les choses et le ton de sa voix ne laissait pas croire que la conversation était sur le point de se terminer.

- L’Arnor d’antan est infestée d’orques. Les jumeaux vos fils, mon seigneur, traquent constamment de nouvelles bandes en provenance du Royaume Maudit du nord. Les rôdeurs sont débordés et leurs blessés, nombreux. Moi aussi, j’ai vu le chaos qui règne désormais dans l’ancien Rhudaur.

Il n’apprenait rien de nouveau à ses interlocuteurs. Un réseau de communication efficace entre les Dunedain du nord et les Elfes existait depuis longtemps. Toutefois, Glorfindel avait parcouru lui-même ces terres lors des derniers cycles solaires et la situation devenait inquiétante. Comme si les montagnes vomissaient toujours plus d’engeances maléfiques. Il avait tourné ses yeux vers d’autres terres. Il avait fait volte-face.

- Le sud est plus sûr désormais. Le Gondor et ses alliés du Rohan sont puissants et nombreux sont leurs hommes. Sans compter que Curufin voit loin du haut d’Orthanc. Pourquoi serait-il si ridicule de considérer la reconstruction de la cité de Celebrimbor ?

Il s’agissait d’un nom que l’on écoutait toujours avec amertume. Quelqu’un aurait jurer voir Vilya s’embraser sur le doigt de son porteur, puis, rien.

- Ost-in-edhil est trop près de la Moria. Iluvatar sait ce qui peut en jaillir aujourd’hui ! Reconstruire une forteresse et la remettre aux bons soins des Dunedain me semble être une entreprise trop risquée. S’ils la perdent et que l’Ennemi la réinvesti, la mémoire des Artisans sera à jamais profanée. Que Yavanna et Ulmo la reprennent plutôt !

Erestor était probablement le plus craintif du groupe et l’idée, visiblement, ne l’enchantait guère.

Glorfindel chercha le regard d’Elrond, qu’il estimait plus que tout. Il savait que l’approbation de ce dernier serait nécessaire pour que ce chantier voie le jour. Ce dernier n’avait pas encore feint une réaction, ni même décollé ses jointures les unes des autres. Les mains jointes, il écoutait patiemment.

- Je crois simplement que si nous ne faisons pas notre possible pour assister les Dunedain dans la lutte, nous n’honorons pas notre histoire. Mes frères, c’est l’Homme Tuor qui prit la main d’Idril Celebrindal, ne l’oubliez pas ! Ce sont eux qui furent la rédemption des Gondolidhrim, eux qui les menèrent à travers les montagnes. Personne d’entre nous ne seraient ici sans cet amour entre un Edhel et un Adan ! Ne pouvons-nous pas permettre à cette union de sauver encore quelques vies, nous qui ne serons bientôt plus ici ? Dois-je vous raconter à nouveau mon histoire et celle de ma Maison ?

Un silence plus long tomba et s’installa. Lindir le ménestrel fut celui qui osa une parole.

- Les maçons d’Imladris sont trop peu nombreux pour rebâtir une telle cité. Le monde a changé depuis l’âge où les plus grands de nos artisans se réunissaient. Un tel projet ne serait possible que si les autres royaumes y investissaient leurs forces.

Tout le monde savait qu’il avait raison. Sa parole était comme un cor qui crachait la vérité.

- Qui convaincra Vertbois-le-Grand, la Lorien et le Lindon de mettre la main à la pâte ? Qu’ont-ils à gagner ?

Glorfindel avait préféré garder le silence cette fois. Or, son regard se dirigea vers Elrond qui ressemblait aux statues qui ornaient la Salle du feu. Il ne pouvait s’empêcher de croire que tôt ou tard, il était impossible qu’Elrond ne se remémore pas Gil-galad et la Dernière Alliance. N’était-il pas le frère d’Elros, le premier de la Maison des Rois ?
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Boromir
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Boromir
Sam 10 Sep - 12:22
Elrohir était pensif depuis le début du débat. Ce qu’on ne pouvait nier, c’était que Glorfindel avait l’art d’animer une soirée. Le prince Noldo aimait ce trait de caractère chez son ainé. Nombre d’elfes passaient leur temps le regard braqué vers l’Ouest, comme s’il en était déjà fini des Eldar en terre du milieu.

L’héritier d’Elrond lui était résolument tourné vers ici et maintenant. Jamais il n’avait contemplé la lumière de Valinor, peut-être était-ce l’une des raisons. Et malgré son âge impensable pour moult créatures, il était finalement assez jeune pour ceux de sa race. Il y avait de moins en moins d’enfants Elfes et Elrohir avait conscience de faire partie de l’une des dernières générations à jamais voir le jour en Arda.

Mais cela ne le libérer ni de son serment ni de ce qu’il jugeait être son devoir. Et à l’évocation d’Ost-in-Edi, son esprit vagabonda vers un autre Âge. Il n’avait jamais vu la cité du temps de sa splendeur mais ses lectures lui en avaient donné une excellente image. Et si cela n’avait suffi, les nombreuses fresques présentes partout à Fondcombe et représentant l’histoire des siens lui en aurait soufflé la vision.

Fermant les yeux, il eut l’impression de se retrouver au temps de Celebrimbor. Il pouvait entendre le bruit des forgerons, sentir l’odeur du feu et du métal en fusion. Les hautes tours de la cité étaient pareilles à des lances d’argent, scintillantes aux rayons d’une soleil chaleureuse.
Une vague de nostalgie envahi le prince à la pensée que ces terres ou ses aïeuls avaient vécus… Et que lui ne connaitrait jamais. Mais peut être pourrait-il contribuer à restaurer un morceau de la gloire des Elfes… Et laisser ce souvenir aux héritiers du monde.

Sa conviction était faite, la cité devait renaître et sa résurrection serait le point de départ d’une nouvelle ère pour l’Eriador et l’Eregion.
Le regard du jeune elfe croisa celui de son père. Elrond ne sembla pas ciller mais son fils ainé reconnu en cela une invitation à prendre la parole. Lorsqu’Elrond partirait, c’est Elrohir qui prendrait sa suite, à moins qu’il ne choisisse de le suivre également.

Rassemblant ses pensées, le prince prit la parole.

« J’entends ici moults arguments, souvent aussi sensés les uns que les autres bien qu’ils soient contraires, sans pour autant s’annuler entre eux. »

Alors il se tourna vers Erestor.

« En effet nous ne savons pas ce qui pourrait surgir des ruines de Khazad Dum. Et cela me semble ne rendre que plus important encore de garder les portes sous surveillance. Si les orques faisaient une sortie en masse depuis les mines, il n’y aurait rien ni personne pour les empêcher de déferler jusqu’ou bon leur semblera. Jusqu’à Bree même, peut-être. L’idée d’une place forte se tenant sur la route me semble donc tout indiquée. »

Puis il posa ses yeux gris sur Glorfindel.

« Seigneur Laurefindele, vous avez raison. Le nord devient intenable et nos cousins Dunedain ont besoin d’un repli sûr, autre que l’endroit ou nous nous tenons. Mais le sang de Numènor se fait rare et plus rares encore sont ceux du commun à se souvenir de sa grandeur. Je ne doute pas des fils de Numénor. Je ne doute ni de la vaillance de leurs cœurs ni de la force de leurs bras. Mais sont-ils assez nombreux pour habiter et défendre pareille cité ? Ils auront besoin d’aide, au moins le temps de rallier le peuple à leur cause. Le temps des Eldar s’achève mais il n’est pas terminé. Nous ne sommes plus aussi nombreux qu’autrefois mais nous savons tous ici quel effet peut produire une phalange de paladins bien menée. »


Il laissa un instant de silence s’installer, voulant être sûr que chacun s’imprègne de ses mots et en saisissent le sens. Enfin il répondit à Lindir.

« Galadriel, ma parente, est venu en Terre du Milieu à la suite de Fëanor. Elle a passée sa vie entière à lutter contre l’Ombre, quelque sois sa forme ou sa prétention. Je ne doute point de pouvoir la convaincre elle et Celeborn de nous soutenir. Le Lindon s’est battu pour tenter de sauver l’Arnor. Refuserait-il d’aider à la survie de son héritier légitime ? Quant à Vert-bois, je ne sais guère. Mais j’irais moi-même requérir leur aide si ce conseil m’en donne l’occasion. »
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Glorfindel
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Glorfindel
Mer 14 Sep - 21:13

Celui dont les flammes faisaient scintiller la crinière ne pouvait s’empêcher d’être fier du prince d’Imladris. Bien que parmi les plus jeunes Noldor et représentant d’une des dernières générations d’Eldar à naître en Ennor, Elrohir parlait avec la sagesse de ceux de sa lignée. Parfois hardi comme Eärendil le Marin, son aïeul, cherchant les secrets de nouveaux horizons, parfois prudent comme Elrond, il était un joyau et un précieux atout pour le peuple Noldo. Surtout, il était un homme d’action et Glorfindel savait reconnaître la valeur d’une telle qualité alors que le Mal reprenait des forces. Le Blond était revenu en ces terres avec une mission claire. Il était heureux de voir que le sort du monde n’importait pas seulement à ceux qui l’avait vu à son meilleur, mais aussi à ceux dont l’innocence y était intrinsèquement lié.

- Barad-dûr envoie ses ombres aux quatre coins d’Ennor. Jamais cette reconstruction ne sera cachée de l’Oeil ! L’Ennemi connait nos effectifs et il sait que ce chantier sera fragile. Un tel projet nécessiterait une telle sécurité qu’il mettrait en péril les hommes de tous les royaumes des Elfes. Mon prince, seigneur Glorfindel, reconsidérez votre idée au nom des survivants de notre peuple.

Le seigneur de Gondolin savait que le sage Erestor voyait juste. Les hommes qui tiendraient la garde lors de la reconstruction seraient exposés à de graves dangers. En fait, ils seraient presque sacrifiés. Les vies elfiques étaient précieuses, mais le sort du monde l’était tout autant. Ils faisaient face à un cruel dilemme. Pour en trouver la sortie, Glorfindel ne put s’empêcher de chercher le regard d’Elrond, qui était toujours immobile et penseur.

- Ce que vous dites est vrai, très estimé Erestor. Les visions qui m’assaillent depuis un moment concordent avec ce que votre parole décrit. Or, je perçois aussi parmi ces éclairs de voyance, des bribes de ce qui semble être un destin différent. J’ai vu des Hommes et des Elfes partager des connaissances et défendre des remparts qui ne sont pas ceux de notre histoire. Je suis convaincu que les Premiers et Seconds Nés, ensemble, réinvestiront l’Eregion. Je ne saurais trop dire quand…

Lindir, d’un air sincère et bienveillant tenta de sympathiser avec lui.

- Mon très cher compagnon, vous n’avez rien à envier à la bienveillance de notre reine Elentari, mais… ne souhaitez-vous pas chérir plutôt les vies qu’il nous reste ici à Imladris et vous assurez qu’elles gagnent le Lindon… l’Ouest Immortel ?

La simple mention de la Terre des Valar suffisait souvent à plonger Glorfindel dans une profonde nostalgie. Lindir voyait dans son esprit et connaissait ses points faibles. Glorfindel regarda son interlocuteur et lui retourna un sourire sincère.

- Lindir, j’étais dans mes quartiers, un soir de printemps lorsque l’Homme Tuor arriva à Gondolin pour rencontrer le roi. Ce même Homme est responsable de la survie de nos lignées et de nos Maisons. J’ai prêté serment, respectable seigneur…

Soudain, telle une voix réveillant son âme endormie, le passé vint à la rencontre de son esprit. Le ton de sa voix changea subitement et il parla tel un enfant frappé d’un éclair de génie ou d’innocence.

- Mes seigneurs, oui..! Il y a un seigneur au Lindon qui saurait précisément comment résoudre ce dilemme. Quelqu’un qui connut les Maisons de Gondolin, qui estima grandement la mienne et dont le savoir est admirable parmi les Eldar.

Du fond de la pièce, d’où aucune voix n’avait encore été entendue, un sage s’exprima.

- Araekin Nirokini le Vanya.

Elrond Peredhel s’était apparemment invité dans les songes de son proche conseiller.

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Boromir
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Boromir
Sam 24 Sep - 3:04
L’évocation du seigneur Vanya rappela des souvenirs à la mémoire d’Elrohir. Même à l’échelle des elfes, cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas vu Araekin. A une époque qui pour lui était presque toute une vie. Jeune, il avait visité le Lindon, s’y installant quelques années pour parfaite son éducation et ses connaissances.

Mais il gardait du seigneur du Lindon un souvenir fort et bienveillant. La description qu’en avait fait Glorfindel le représentait parfaitement.

Et la voix d’Elrond laisser peu de doute sur son jugement identique. Il n’avait fait que prononcer son nom mais c’était de bon augure : Si le semi-elfe avait décider de refuser la proposition qui lui était faite, il y aurait déjà opposé une fin de non-recevoir.


Alors le maître d’Imladris continua.

- Soit. Vous irez quérir l’aide des Vanyar si vous le souhaitez. Mais le temps des elfes touche à sa fin et le futur ne nous appartient pas. Les Edain devront se joindre à l’ouvrage, sans quoi nous ne pourrons sans doute pas le réussir. Ou alors ce ne sera que pour le voir détruit une fois encore. Et lorsque l’épée brisée sera reforgée, lorsqu’Estel aura réclamer son héritage, alors Ost-in-Edhil fera partie de l’Arnor.


Tous hochèrent la tête en silence. Il n’était pas question de remettre en cause le chef des dunedain dans son héritage. Le retour du roi était une prophétie depuis longtemps attendu et Estel avait toutes les qualités requises pour cela.

Et surtout, Elrond de Fondcombe refuserait de marier sa fille à un Homme qui serait moins que roi, quant bien même sa lignée serait d’aussi grande valeur.

Elrohir sourit à cette pensée, nourrissant en son for intérieur l’espoir de voir venir le jour où sa sœur convolerait en noce. Aragorn avait grandi à Imladris et c’est aux coté des fils d’Elrond qu’il s’était aguerri, au point de les égalés voir de les surpassés sur certains points, même si le prince refuserait toujours de l’admettre par principe.
Plus que des amis, ils étaient des frères d’armes, lié par cette relation qui ne peut naitre que dans les moments de grands dangers. Jamais le fils d’Elrond ne ferait quoi que ce sois qui puisse desservir l’héritier d’Elendil.

- Père, vos propos sont sources de sagesse. Humains et Elfes doivent à nouveau s’unir face à l’obscurité, comme ils le firent souvent et pour le meilleur. Mais il n’y a pas que les Dunedain. En Eregion vivent, épars, des communautés vivant dans le dénuement et la peur des raids orques. Je le sais pour les y avoir vu. Mon corps porte encore les cicatrices des combats que j’y ai mener. Si Ost-in-Edhil venait à renaitre, nul doute qu’ils viendraient chercher protection et prospérité près de ses remparts. Nous pourrions alors leur transmettre le savoir, comme les Valar le firent pour notre peuple autrefois, avant que le monde ne change. Le Gwaith-i-Mirdain n’est plus et jamais il ne renaitra. Mais l’Eregion peut être prospère… Et redoutable pour l’ennemi. Imladris elle-même n’en serait que plus sûr.

Alors le fils d’Ëarendil hocha la tête.

- Je ne puis quitter Fondcombe, pour des raisons qu’il est inutile de préciser.

Un sourire passa sur le visage de chacun. Vilya était parfaitement visible au doigt du maître et protecteur des lieux.

- Aussi Glorfindel et Elrohir, je vous charge de porter la parole des Noldor. Vous irez trouver quiconque vous semblera à même de vous aider dans votre tâche. Soyez prudent et avisé… Et puisse la bénédiction des Valar éclairer votre route.
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Glorfindel
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Glorfindel
Lun 26 Sep - 20:03

Comme il était souvent le cas, père et fils s’étaient accordés harmonieusement, tel la grue et le roseau là où la Bruinen se déposait et détendait ses courants. Il y avait quelque chose de merveilleux, de l’ordre du vrai, qui vibrait et unissait ces deux individus dont le sort, comme celui de beaucoup d’Elfes, était intrinsèquement lié à celui d’Arda. Glorfindel les observait d’un œil bienveillant et il se surprenait à sourire parfois en les voyant se tenir là devant lui. En chair et en os, la descendance de ses amis de jadis vivait et, comme ces derniers, se dévouait corps et âme à faire de cet endroit un monde meilleur pour les générations à venir.

Il avait donc été convenu que ceux qui avaient demandé cette audience seraient les messagers qui porteraient l’espoir, contre vents et marées, de la reconstruction de la cité des orfèvres. Les visions de Glorfindel avaient donc été justes; il y aurait une mouvance, un espoir qui ferait bouger les choses, qui déploierait des forces pour un bien commun. Il y avait un vent nouveau qui soufflait. Le seigneur de Gondolin avait foi en le royaume d’Elros et avait confiance en ses descendants. Bien qu’il ne les comprît peu, quelque chose en lui le poussait à avoir confiance en ceux qui peuplaient ce nouveau monde.

Sans trop revenir sur la question, Elrohir et Glorfindel s’étaient mis d’accord sur la marche à suivre. Le premier était évidemment proche des Sindar de la Lorien, vu l’alliance de ses parents. Par défaut, il serait aussi plus aisé pour lui d’aller demander audience auprès du seigneur Thranduil si ce dernier voyait que la Lorien s’était montrée attentive aux gens d’Elrond. Le second, lui, userait de ses bonnes relations auprès des anciens Eldar qui résidaient encore au Lindon pour aller demander assistance. Il ne doutait pas que les fidèles de feu Ereinion prêteraient main forte. Une fois là-bas, il s’entretiendrait avec le seigneur Nirokini. Il avait beaucoup à lui dire.

Finalement, il faudrait finalement rencontrer les Edain au Gondor, rencontre que Glorfindel appréhendait légèrement. Bâtisseurs de cité, comme leurs ancêtres, les Hommes vivaient aussi, cependant, dans la réalité présente et leur voyance n’atteignaient guère plus loin que les événements qui auraient un impact sur la vie de la génération suivante. Jamais il ne fut aisé de les questionner et encore moins de les raisonner au sujet de choses appartenant à des âges anciens ou lointains. Il y avait là un défi important à relever.

Le seigneur blond se leva de son assise et s’inclina noblement, lentement et paisiblement. Il demeura dans cette position un instant, solennellement, en guise du plus grand respect pour les admirables seigneurs qui avaient constitué cette assemblée. Après s’être relevé, il prononça ces mots dans la langue nouvelle, celle qui symbolisait un nouvel âge. Un nouveau commencement.

Gen hannon mellyn nîn. Goba n’Ennor an toged I hinniath maer. Elbereth Elentari idhren a maer. Togo I 'ûr tîn a beriatham in gwind in ú-vill1.

Un chant se fit entendre dans la vallée. On célébrait la nuit étoilée comme l’avaient fait les Premiers Nés s’élevant des eaux.





1 Sind: Merci mes amis. Partons donc pour Ennor afin d'apporter les bonnes paroles. Elbereth est sage et bonne, portez donc son coeur et ainsi nous aiderons même les amitiés les plus faibles
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