FELAYA (Mahuds) H4

Signification :  Ombre des cavernes, de fela (« caverne ») + ya (« ombre ». Ce nom est dit être d’origine nanesque, dérivant de felakgundu, felaggundu (creuseur de caverne), eldarisé en Felagon.

Localisation : Felaya est le point le plus au Sud de la Terre du Milieu, à l'Est d'Amrûn et Zimrenzîl.

Description de la ville : La ville en elle-même n'est qu'une cité entouré de maison, les maisons ayant pris une architecture des plus basiques. La cité ne possède que quatre tours avec meurtrières à chaque angle du mur. La population locale, elle, n'a que peu de richesse et essaie tant bien que mal de survivre. La cité s'est toujours reposée sur les défenses prodiguées par son côté Nord-Est, car d’imposantes piques la protège.

Description des fortifications : La cité en elle-même possède une faible muraille l'entourant afin de la protéger. Les portes sont en chêne massif. Sur tous les angles des murs extérieurs, des tours de garde ont été érigées afin d’obtenir un meilleur avantage par rapport aux tours de siège, même si les tours de garde de la ville étaient très fines et donc facilement destructibles.

Histoire : Le village de Felaya se trouve dans les Montagnes arides non loin de la mer de dunes. Les Mahuds ont investi une ancienne forteresse Numénoréenne abandonnée. Le village est plus ou moins dominé par le Harad, et bon nombre de Haradrims y vivent. Malgré tout, un puissant chef dirige le village, non pas le plus sage comme dans d'autre tribus, mais le plus grand et le plus fort. C'est dans la région avoisinante que se trouvent les puissants Mumakils, qui sont élevés par la population locale et achetés par les Haradrims pour composer leur armée.  Aujourd'hui la cité ne possède que peux d'apport commerciaux et reste un lieu idéal pour se faire oublier.

Plan de Felaya:

Image de Felaya:

Récapitulatif des défenses : Les portes sont en chêne massif ; murailles basses et étroites  ;4 tours de garde avec meurtrières ; grille en fer en supplément de la porte.

AMRÛN H2

Signification :  Mot dérivé du Sindarin signifiant « Est » ; dans le Parlé des Noldor, Amrûn signifie « Levé de soleil d’Orient ».

Localisation : Extrême Sud de la Terre du Milieu

Description de la ville :  Amrûn est la capitale du Royaume de Harad. Point culminant du commerce dans toute la région du Sud de la Terre du Milieu, la cité concentre une très grande partie de la population Haradrim car même pour ces gens habitués à la vie sous le soleil ardent de Harad, la vie dans le désert serait impossible. Construite en plusieurs quartiers, les quartiers les plus pauvres sont situés le plus loin de la grande rue principale qui conduit directement au palais royal. Le long de cette rue se trouve tous les commerces. Plus on se rapproche du palais royal – se trouvant sur une colline, dominant ainsi toute la cité et offrant une belle vue sur l’étendu aride de Harad – plus les habitations sont soignées, montrant ainsi aux autres, voyageurs comme habitants d’Amrûn, que les gens qui habitent ces maisons cossues sont des gens aisés – souvent de riches commerçants, éleveurs de Mumakil, vendeurs d’esclaves ou membres de la cour royale. Aux côtés du palais royal se trouve le grand temple dédié à Sauron et à l’arrière du palais, les armureries, forges et centres d’entraînement de l’Ordre des Hasharins, ces soldats de Harad entraînés intensivement, experts en maîtrise des sabres et en furtivité.

Description des fortifications : En tant que capitale de Harad, Amrûn est une cité bien défendue. Un immense mur fait de lourdes pierres entourant la totalité de la ville a été construit. Constamment surveillée par la vigilance des gardes, que ce soit sur la dizaine de tours de garde – hautes et pourvues de fines meurtrières - ou sur le large chemin de ronde, la cité est plus que prête pour parer à toute attaque ennemie. Il n’y a que deux entrées possibles ; la principale, donnant sur le quartier commerçant, et une seconde entrée, plus petite, située à l’arrière du palais royal. Les portes de ces deux entrées sont faîtes en fer épais, contrastant avec le mur de pierre mais offrant ainsi une meilleure défense. Sur ces portes sont gravés des symboles païens et autres allégories guerrières, destinés à impressionner les ennemis de Harad et à leur montrer sa puissance. La porte principale est également pourvue de part et d’autre d’immenses bacs flamboyants qui peuvent être bougés et s’inclinés grâce à un astucieux mécanisme, pouvant alors déversés sur ses assaillants une huile aussi brûlante que le soleil de Harad à son zénith ! Enfin, la ville même est un dédale de petites ruelles où il est très facile de se perdre !

Histoire : L’on ne sait pas grand-chose sur la capitale de Harad. Avant l’arrivée de Sauron en ces terres et avant son emprise sur les peuples du Sud, Amrûn était une capitale de royaume comme une autre, une ville faite de fastes et riche de son commerce et de la renommée de ses armées. Mais avec l’alliance conclu entre le Harad et le Mordor, la cité changea et devint plus sombre, cela surtout par l’influence du Temple de Sauron, qui fit des Haradrims de véritables fanatiques à la solde de leur « Dieu ». Les Rois étaient les plus fervents adeptes et par eux, ils convertirent l’ensemble de leur peuple. Capitale du commerce du Sud donc, Amrûn est également un très grand lieu de culte et nombre de peuples alliés à Sauron y convergent pour y prier longuement. Enfin, située à l’extrémité Sud de la route de Harad, remontant vers l’Umbar, l’Harondor et, plus loin, le Gondor, Amrûn est un lieu stratégique pour la guerre et pour une potentielle invasion, sous l’ordre de leur Dieu, du Royaume de Gondor, car tel fût le but principal de la construction de cette route et Amrûn en serait alors le point de convergence et le point de départ…

Plan de la cité:

Image de la cité:

Récapitulatif des défenses : Haut et large mur de pierres ; deux entrées (une donnant sur le quartier commerçant, l’autre sur l’arrière du palais) aux portes en fer épais, chemin de ronde et plus de 10 tours de gardes avec meurtrières. Labyrinthe de petites ruelles.


ZIMRÊNZIL H1

Signification : /

Localisation : Au Sud de l’Umbar et proche des côtes de la grande mer, à l’entrée de la Mer de Dunes.

Description de la ville : En tant que seconde cité la plus puissante du Harad, Zimrênzil concentre le reste de la population Haradrim et, surtout, la plus grande partie des éleveurs de Mumakil. Construite au milieu d’une oasis, ces derniers utilisent ce climat un peu plus agréable que celui d’Amrûn pour élever ces immenses bêtes de combat. La richesse de la cité provient donc surtout des revenus liés à la vente de ces créatures car la majeure partie de la population n’est ni riche, ni pauvre. Ce sont de simples gens qui vivent de leurs quelques cultures au sein de l’oasis de Zimrênzil. Les quartiers d’habitation sont construits autour du temple de Sauron dans lequel une partie est réservée aux offrandes pour le Roi ou la Reine de Harad. Plus on s’éloigne du temple, plus les habitations sont pauvres. Une petite garnison s’occupe de garder la cité et ses habitants et gère l’approvisionnement en armes depuis Amrûn.

Description des fortifications : Zimrênzil ne dispose pas de défenses aussi poussées qu’Amrûn. Un simple mur de pierres peu haut et relativement fin, protège l’ensemble de la cité et seules deux tours de garde munies de quelques meurtrières entourent la seule et unique entrée de la cité. La principale défense de Zimrênzil réside donc avant tout dans sa localisation, cité la plus au Sud de la Terre du Milieu dont l’accès est particulièrement long et difficile, et dans son climat désertique, car l’oasis de Zimrênzil est situé à l’intérieur de la cité. A l’extérieur des murs de la ville, c’est le désert sans fin qui s’étend.

Histoire : Construite peu après Amrûn, afin de répondre à un accroissement de la population de plus en plus fort, l’oasis qui fût trouvée par les explorateurs Haradrims sur leurs Mumakils permit d’en commencer la construction, offrant ainsi à la population un cadre de vie un peu plus agréable qu’à Amrûn, où la touffeur règne en maître absolu. Cet oasis fût également propice à la culture de nourritures tout comme à l’élevage de bétail et d’animaux de combat, comme les chevaux et, surtout, les impressionnants Oliphants, appelés Mumakils par la population locale. De par sa position, située en droite ligne au Sud du territoire des Corsaires, une certaine relation commerciale s’installa très vite entre les Maîtres des Mers et les Maîtres du Désert. Celle-ci existe toujours de nos jours.

Plan de la cité:

Image de la cité:

Récapitulatif des défenses : Aucune si ce n’est un simple mur peu haut et peu épais entourant l’oasis et la ville, mur garni de deux tours de gardes entourant la seule et unique entrée dans la cité. La porte d’entrée est faite de bois, mais celui-ci est très bien renforcé par de nombreuses plaques de métal. Hormis cela, sa localisation et son climat ardent, Zimrênzil n’a aucunes autres défenses.